Plusieurs personnalités du 7ème arabe, présentes à la 7ème édition du Festival d'Oran du film arabe (FOFA), ouverte dans la soirée de lundi, ont estimé que cette manifestation est devenue un rendez-vous culturel arabe incontournable .Le comédien syrien Assaad Faddha, honoré à l'ouverture de cette manifestation et qui figure au générique du long métrage en lice Meriem a fait part de sa joie d'être invité à Oran. Je suis fier pour ma participation à cet important festival qui réunit la famille du cinéma arabe et il est du devoir de tout un chacun de contribuer à son enrichissement et à son développement. Je souhaite plein de succès et de réussite au FOFA , a-t-il confié à l'APS.
L'intervenant a exprimé sa grande gratitude pour l'hommage spécial qui lui a été rendu à l'ouverture du Festival. L'hommage prend une plus grande signification lorsqu'il est rendu par un pays, comme l'Algérie, auquel je voue un grand amour, et qui entretient des relations solides et historiques avec mon pays, la Syrie , a-t-il ajouté.
La grande comédienne égyptienne Leila Tahar a, pour sa part, considéré que le FOFA incarne l'un des symboles de l'unité et de la solidarité arabes et qu'il suscite un intérêt de plus en plus grand auprès des férus du 7ème art. L'actrice n'a pas manqué de faire part de son immense bonheur de se retrouver à Oran pour prendre part à son festival qui l'a honorée pour son parcours artistique.
Le réalisateur algérien Ahmed Rachedi, honoré également, a noté que le festival d'Oran est l'unique en son genre, en se consacrant exclusivement au film arabe.
Il a également ajouté que ce rendez-vous cinématographique a permis l'émergence des jeunes figures cinématographiques tout en contribuant à la promotion des films arabes et à l'amorce d'un débat pouvant aider au développement et à la modernisation de l'industrie du cinéma arabe.
La commissaire du festival, Rabéa Moussaoui, a mis l'accent dans son allocution d'ouverture du festival, sur la présence quantitative et qualitative des artistes arabes lors des éditions successives du festival lui conférant une valeur réelle et une grande crédibilité.
Elle a ajouté que le festival d'Oran œuvre à honorer les pionniers et les grandes figures du cinéma arabe ont fortement influencé cet art.
Il est à rappeler que la cérémonie d'ouverture a connu la présence d'une pléiade de stars du cinéma arabe, des autorités locales et de diplomates représentant des pays arabes. Le coup d'envoi du festival a été donné avec la projection du premier film de fiction de l'Algérie indépendante, Une si jeune paix , du cinéaste et militant anticolonialiste Jacques Charby, ami et défenseur de la cause algérienne.
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Posté Le : 24/09/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Algérie Presse Service
Source : www.aps.dz