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Le CNES d'Oran prend ses distances avec la protestation



Le CNES d'Oran prend ses distances avec la protestation
Le cri de colère du Conseil national des enseignants du supérieur (Cnes) ne semble pas trouver écho à Oran.C'est du moins ce qu'assurent les syndicalistes rencontrés qui formulent des «réserves concernant les accusations du recteur de l'université d'Alger 3 ainsi que l'engagement de la responsabilité de hauts responsables».En effet, l'appel des syndicalistes protestant contre l'agression des enseignants jeudi dernier au niveau de la faculté des sciences politiques n'a pas été suivi par la section d'Oran dudit syndicat, a indiqué M. Benhammadi, professeur à l'université d'Oran. Interrogé sur les raisons de cette attitude, M. Benhammdi assure qu'«il ne s'agit pas d'un manque de solidarité, mais plutôt d'un respect de la procédure, car cette protestation n'a pas été organisée selon la règle en vigueur». Il déclare : «Nous sommes bien sûr contre la violence et les abus, mais le syndicat n'a pas pris de décision de manière officielle. Nous n'avons reçu aucune note, lettre ou requête du bureau national.»Pour rappel, le Cnes accuse ouvertement le recteur de l'université d'Alger 3, Rabah Cheriat, d'être à l'origine des agressions à l'encontre des enseignants adhérents au Cnes qui tenaient une assemblée générale, tout en dénonçant «le silence du ministère de tutelle». Pour les syndicalistes à Oran, l'assemblée en question a été tenue «sans autorisation et les clauses dégagées ne font pas foi». Et pourtant, l'appel est lancé via un document signé par le secrétaire national du Cnes, Azzi Malek, qui se solidarise avec les enseignants. De ce fait, il y a lieu de s'interroger sur les divisions qui rongent le Cnes et la possibilité qu'un schisme ne donne lieu à un nouveau syndicat universitaire. Ce qui est sûr, les étudiants des universités de la wilaya d'Oran n'ont pas manqué d'exprimer leur solidarité avec les enseignants agressés, notamment à travers les différentes pages facebook des facultés ainsi que celles du Cnes. Des vidéos sont notamment relayées et commentées avec véhémence, exprimant par la même occasion un ras-le-bol généralisé.


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