(1912-1990). Interprète et auteur dramatique.
Né le 12 Septembre 1912 à Zahana, une petite localité des environs de la ville d’Oran, au sein d’une famille modeste. Ecole coranique et école primaire. Fait partie des couts musulmans. En plus des chants patriotiques qu’il interprète avec brio, il s’intéresse de près à la chanson orientale et plus particulièrement à Mohammed Abdelwahab et Farid El Atrach qu’il rencontrera plus tard au Caire. En 1945, son père meurt. Comme il est l’ainé de la famille, c’est à lui que revient la charge de subvenir aux besoins de ses frères en travaillant comme agent administratif à la mairie. En 1958, en pleine guerre de libération, il compose Ferhatoun bil Gha-ib (Fêtons la mémoire de l’Absent), une chanson qui le conduira directement en prison et plus exactement au Camp de Boudens (plus tard Douar Belarbi). A sa sortie il ne cesse de diffuser les chants patriotiques au sein de la jeunesse, ce qui lui valut des démêlés avec la police coloniale qui le renvoie au Camp après la présentation de sa pièce Houkm Essamt (Le pouvoir du Silence). Lors de son internement, il composera Ya Rayhine Salou Alih et Al Gha-ib Tal R’jou-ou. Immédiatement après l’indépendance, il prit la direction du théâtre de Sidi Belabbes.
Posté Le : 06/09/2011
Posté par : musiquealgerie
Ecrit par : Achour Cheurfi
Source : Dictionnaire des musiciens et interprètes algériens.