Oran - Revue de Presse

La communication institutionnelle au service de l'intérêt général



De nos jours, et depuis déjà bien longtemps, la communication n'est plus un simple effet de mode ou un aspect de la société de consommation : elle est le thème central, central et stratégique de toute problématique de développement, aussi bien dans les sociétés du Nord que dans celles du Sud, pour les petites comme pour les grandes institutions, dans les petites comme dans les grandes entreprises, publiques ou privées.

Une limite évidente cependant ! Ce pouvoir n'est pas illimité: il rattrape ou répare difficilement les erreurs commises et comble rarement les lacunes.

Cependant, se fixant surtout sur la fin et sur des objectifs à court terme (liés à partir de 88 à la solution urgente de problèmes cruciaux de plus en plus urgents), les décideurs ont oublié, parfois à cause d'une certaine méconnaissance des mécanismes de la communication, en raison de l'aveuglement généré par l'exercice sans partage du pouvoir, les décideurs donc ont oublié que ceux-ci (les objectifs aussi bien courts que moyens ou lointains) ne pouvaient être atteints, 1) sans une utilisation frontale et intégrée des capacités humaines et matérielles disponibles et 2) si l'on ne tenait pas compte des dispositions et des disponibilités publiques.

Toute information, même exacte, même rapide, même complète, n'a de crédibilité, de durabilité et d'efficacité que si elle s'inscrit dans un processus de gouvernance démocratique (participative !) de la communication, qui tienne compte de l'importance des rôles des chargés de la communication, du journaliste et de la presse et d'échanges avec les citoyens, en tenant compte des spécificités techniques, psychologiques et sociopolitiques de ce processus et en écartant définitivement les démarches désormais dépassées de l'information unilatérale, verticale, descendante, imposée, superficielle ou incomplète ou inexacte.

Celle-ci qui n'a que peu de rapport avec l'information et encore moins la communication et qui ressemble beaucoup plus à de la propagande, peut être efficace sur l'instant (la recherche de «l'effet d'annonce») mais très dommageable sur le moyen et long termes, fabriquant une image de marque lamentable. Une préoccupation prise en charge dans les discours du magistrat suprême du pays qui, on s'en souvient, lors de l'ouverture d'une année judiciaire (2006/2007) s'était, lors de son discours, interrogé: «Pourquoi l'image de la justice est-elle ternie aux yeux du citoyen ?».



DEFINITION



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