IL A ENVAHI LES CITES ET RUELLES DE LA VILLE : L'informel explose à Arzew

À Arzew, durant ce mois sacré du Ramadhan, de nombreux jeunes, et moins jeunes, profitent de l'occasion pour se livrer au commerce informel, proposant des fruits et légumes et différents produits alimentaires et surtout des ventes des merguez et brochettes impropres à la consommation qui sont étalés en plein air au niveau de la cité de l'Emir Abdelkader ex les plateaux.Résultat, le secteur informel a pris de l'ampleur au point de menacer les commerces ayant pignon sur rue. Ce commerce, qui procure des gains faciles, attire de plus en plus de citoyens, en raison des prix abordables qu'ils affichent. En effet, à travers tous les quartiers et cités de la ville, l'on voit fleurir un grand nombre de petits commerces informels. Particulièrement dans les quartiers résidentiels et populaires des cités Ben Boulaid, les complexes et Ahmed Zabana. Divers produits alimentaires sont exposés en abondance sur le marché et à moindre prix. « Ici tout peut se vendre. Il y a même des produits électroniques. Durant la nuit, ces commerçants deviennent des chefs cuisiniers. Ils proposent des sandwichs et des grillades en plein air», dira un citoyen rencontré dans la ville. Et d'enchaîner : « La circulation automobile est devenue un vrai cauchemar au centre-ville d'Arzew. Le tapage nocturne, lui, a perturbé le calme dans nos quartiers». Ces vendeurs, qui squattent les trottoirs des quartiers à denses populations, pour y vendre les divers produits qu'ils proposent aux consommateurs, effets vestimentaires, portables, TV, DVD, CD... , ont fini par perturber la circulation routière. Ce fléau pénalise, notamment les commerçants qui respectent la loi. De plus, ces travailleurs qui activent dans le noir ne bénéficient d'aucune protection sociale et les consommateurs d'aucune garantie.