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Histoires étranges La Bête du Gévaudan (2e partie)



Résumé de la 1re partie - La Bête fait parler d'elle dans tout le Gévaudan. Etienne Lafont, un avocat de 60 ans, organise une chasse avec 47 dragons. Il promet une récompense de 200 livres à qui tuera la Bête.Des traces proches de celles d'un grand loup sont relevées. De nouvelles battues sont organisées, en vain. La Bête passe toujours à travers les mailles du filet et échappe à tous les pièges. Début octobre, plusieurs personnes sont attaquées à Saint Chély d'Apcher. Le 8 octobre, elle attaque deux fois : un garçon de 15 ans est sauvé de justesse à Pouget, mais il est sérieusement blessé à la tête et a de profondes griffures sur le torse. La Bête semble fuir les battues car elle attaque le même jour à 20 kilomètres de là, à Prinsuéjols. Le jeune vacher est sauvé par ses b'ufs qui font reculer la bête. Des chasseurs prennent en chasse l'animal et réussissent à lui tirer dessus à plusieurs reprises à moins de 10 mètres. La bête chute plusieurs fois mais se relève toujours, elle semble être à l'épreuve des balles. Cependant, elle semble boiter. Le 10 octobre, elle attaque à nouveau deux fois : un jeune garçon est sauvé de justesse par deux lavandières à Les Caires. Il est sérieusement blessé à la tête et a plusieurs côtes cassées. Une heure plus tard, nouvelle attaque au lieu dit Bergounhous où elle attaque trois enfants et tente d'enlever la plus jeune avant de céder sous les coups des deux aînés. De nouvelles battues sont organisées dans le secteur, en vain. Pour tenter de limiter les attaques, l'avocat instaure des recommandations aux paysans. Les enfants doivent restés à la maison et les adultes garder les troupeaux à deux et armés. Mais les recommandations ne sont pas suivies car tous ont peur de manquer de nourriture. Les attaques se poursuivent et se ressemblent si bien que le 26 octobre le comte de Morangiès organise une grande chasse avec 1 000 chasseurs. Le manque d'organisation conduit à l'échec de l'opération. Le 28, 10 000 hommes sont mobilisés mais le résultat est le même. Fin octobre 1764, le bilan est lourd : 14 tués et 13 blessés. La peur envahit toute la population et rares sont ceux qui osent s'aventurer hors de chez eux à moins d'y être forcés. En novembre, elle est aperçue à plusieurs endroits et tue encore. Des chasses permanentes sont organisées hebdomadairement dans chaque paroisse. La Bête disparaît alors pendant 3 semaines. En décembre, le prix de la prime augmente, 2 000 livres sont offertes par le Languedoc et 1 400 par le diocèse de Mende à qui tuera la Bête. (A suivre...)




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