Le saint homme, qui avait fait voeu de pauvreté, ne voulut point abandonner son gourbi, bien que le prince mérinide, devenu souverain de Tlamsan, en l’an 737 de l’hégire (1337), lui eût offert une demeure somptueuse dans son palais. Sidi Ali mourut vers l’an 749 (1348), c’est-à-dire l’année même de l’avènement d’Abou-Eïnan-Farés, le successeur d’Abou-Hacen-Ali, devant lequel s’était opéré son miracle de la multiplication de l’orge. Sidi Ali aval vécu soixante-trois ans, c’est-à-dire le nombre d’années que vivent
ordinairement les saints Musulmans.
Les Khoddam de Sidi Ali-Bou-Tlelis s’empressèrent de recueillir ses restes mortels, qu’ils déposèrent non loin d’Aïn-Bridïa, entre la route de Tlemsan à Oran et la Sebkhat- El-Ouahranïa. Plus tard, ils élevèrent sur son tombeau la koubba qu’on y voit encore aujourd’hui.
Posté Le : 21/07/2007
Posté par : hichem
Photographié par : Hichem BEKHTI