Des candidatsrecalés au concours de résidanat de médecine, qui s'est tenu les 23 et 24 septembredernier, ont contesté les conditions de déroulement de cet examen national.Selon lesconcernés, le nombre des candidats cette année qui était de 1.350 postulants afaussé tous les calculs des organisateurs, ce qui a été à l'origine de sérieuxdésagréments. «Les deux amphithéâtres et les quelques salles de cours del'institut n'ont pas pu réceptionner le flux de candidats venus d'Oran, de SidiBel Abbès, d'Adrar, d'Alger mais aussi des autres wilayas de l'Est. Unesituation qui a donné du fil à retordre aux surveillants et particulièrementceux qui étaient affectés dans les amphithéâtres», déplore un représentant descandidats recalés. Ces derniers dénoncent également, selon leurs dires, unretard dans l'affichage des listes des candidats retenus qui était prévuinitialement le lendemain de la fin des dernières épreuves du concours, soit le25 septembre dernier. Les concernés réclament que le prochain concours derésidanat, qui offre la possibilité aux diplômés de médecine générale de faireune spécialité dans l'un des établissements hospitaliers d'Oran, soit ouvertseulement aux candidats d'Oran et de l'ouest du pays.A ce propos, lePr. Mokhtari Lakhdar, doyen de la faculté de médecine d'Oran, souligne : «leconcours de résidanat de cette année s'est déroulé dans des conditionsoptimales et j'ai veillé personnellement au déroulement de cet examen. Lesorganisateurs n'ont rien à se reprocher du point de vue des conditionsmatérielles et organisationnelles». Concernant le nombre des candidats, il avoueque cette session a enregistré un nombre record de postulants et toutl'institut a été réservé au déroulement des épreuves de cet examen national.«On a été obligé à la dernière minute d'acheter des tables et des chaises pourrecevoir les candidats. Toutefois, ce nombre important n'a pas eu derépercussions, ni sur le déroulement des épreuves ni sur les corrections»,assure notre source qui précise que la correction des sujets s'est faite avecl'utilisation de système de codification et toutes les copies étaient anonymes.«Il n'y avait aucune chance de pistonner un candidat», lance notreinterlocuteur. D'ailleurs, des enfants de spécialistes et de professeursréputés à Oran ont échoué lors de cette session du concours, ce qui prouve,selon notre source, l'intégrité des correcteurs. «Nous avons réquisitionné unetrentaine de professeurs durant trois jours à la faculté pour effectuer unedouble correction de toutes les copies, en plus d'une troisième correction encas de la découverte d'un écart de plus de deux points entre les deux premièrescorrections. Le calcul des moyennes des candidats s'est fait en public avec unlogiciel informatique qui donne une moyenne de trois chiffres après la virguleafin d'éviter toute équivoque. Ainsi, les 1.350 candidats ont été classés parordre de mérite selon leurs moyennes», affirme-t-il. Au sujet de la demande descandidats recalés de consacrer le concours exclusivement pour les postulantsd'Oran et de l'Ouest, il signale que le concours de résidanat est un examennational et de ce fait n'importe quel médecin généraliste a le droit d'yparticiper.
Posté Le : 02/10/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : Sofiane M
Source : www.lequotidien-oran.com