Oran - TOURISME

Cap Blanc, la plage qui attire les familles oranaises Une plage agréable à l’ouest d’Oran



Cap Blanc, la plage qui attire les familles oranaises Une plage agréable à l’ouest d’Oran
Il y a des plages dans la wilaya d’Oran fréquentées par les familles oranaises, une question de connaissance des bonnes et belles adresses, mais aussi une volonté de s’éloigner des plages de la Corniche oranaise, avec tous leurs maux.
Située à l’extrême- ouest de la ville d’Oran, la plage de Cap Blanc, appelée autrefois, par les pêcheurs espagnols, « Punta Blanca, » est immense à première vue, une étendue de sable fin, et une mer d’un bleu turquoise qui vient en petites vagues se briser au rivage.
A partir d’Oran, il faut compter 1heure à 1h30 en voiture, pour atteindre la plage « Cap Blanc », relevant de la commune Aïn El karma et de la daïra de Boutlélis.
La route est en elle-même un plaisir, alliant forêt et montagne, en traversant la forêt de M’Sila, pour ceux qui prennent la route du « Rocher », Hai Bouamama. On peut aussi prendre la route de Misserghine, puis Boutlélis et de là, entreprendre les virages de la forêt M’sila, passant par Douar Naib et autres petites localités, puis la commune de Aïn El Karma.
A la sortie de cette commune, des vendeurs de fruits des saisons sont installés, notamment des vendeurs de pain maison. Certains véhicules s’arrêtent pour des emplettes et d’autres, continuent, sur la route serpentant la forêt de Madagh.
Une intersection, sépare les automobilistes se rendant à la plage de Madagh et ceux se rendant à Cap Blanc. La route vers cette plage est aussi magnifique, traversant une montagne avec une vue imprenable sur la mer. C’est là que les enfants commencent à crier, à la vue de la Grande Bleue, puis s’impatientant, en fait, il faut compter une demi heure pour arriver à destination.
Le parking à 100 DA et le parasol à 1.000 DA »
Par un vendredi, ou un samedi, il faut se rendre de bon matin à Cap Blanc, pour trouver une bonne place à l’ombre, pour son véhicule dans le parking,sinon on se contentera de ce qu’on trouve, pour 100 DA, un tarif fixe que l’on vienne à 8h00 du matin ou à 20H00.
En bord de mer, les plagistes sont là, mais ne sont ni grincheux, ni collants comme ceux des plages de la Corniche oranaise. Ils proposent la table avec parasol et 04 chaises, pour 1000 DA et celui qui dispose de son propre parasol peut le planter où il veut même, devant les tables des plagistes.
Vendredi, Cap Blanc, affichait le plein, à 90% des familles, et par-ci par-là des groupes de jeunes hommes ou des couples, mais se tenant avec respect pour l’entourage. Les enfants se donnaient à cœur joie de jouer avec le sable, ou courir pour échapper aux vagues. Les vendeurs de beignets et de m’hajeb, confectionnés par les femmes du douar Cap Blanc, ou de Aïn El Karma, sillonnaient la plage, où ils ont des clients fidèles parmi les habitués de la région. « Les beignets sont succulents, ils sont un peu chers, à 40 D.A la pièce, mais quand on pense que ce sont des femmes au foyer qui les font pour nourrir leur famille, on se dit que c’est pour la bonne cause.
A Cap Blanc, il n’y a pas d’activité commerciale, pas d’hôtels, pas de centres de loisirs et pas de cafétérias ou crèmerie. Les habitants du douar sont ou fellahs ou pêcheurs, attendent la saison estivale pour effectuer des petits métiers tels que la vente des beignets ou m’hadjeb, garder les véhicules, ou même assurer la, propreté des sanitaires et des douches au profit des estivants. «J’ai été agréablement surprise, en emmenant mon enfant aux sanitaires de la plage, c’était propre. De jeunes garçons assurent le nettoyage du lieu notamment des douches, » dira une dame.
En effet, des jeunes sont mobilisés à longueur de journée, aux sanitaires et aux douches, s’occupant de l’hygiène et du nettoyage.
Signalons que l’accès aux toilettes et à 30 DA et la douche à 70DA.
S’agissant de la sécurité du lieu, les gendarmes sont présents. Ils effectuent des rondes à même le rivage, sensibilisant les jeunes et interpellant ceux qui sont suspectés de troubler l’ordre et le bien- être des vacanciers, venus justement à cette plage, pour la tranquillité. A partir de 20h00, alors que la plage se vidait, des familles venaient s’installer. Bien qu’à Cap Blanc, il n ya pas de soirée, la plage étant illuminée par des projecteurs, des familles viennent pour un diner en bord de mer.
On saura que ces dernières, habitent la région, ou ont loué auprès des particuliers, au douar Cap Blanc, ou à Aïn El Karma pour les vacances. Quant aux familles ayant passé la journée à cette belle plage, elles ont repris le long chemin du retour, redoutant la tombée de la nuit en pleine forêt, sauf que ce vendredi, il y avait circulation à la forêt de M’sila.



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