Oran - Revue de Presse

Aïn Témouchent La restauration, la saison estivale et les intoxications



A l'approche de la saison estivale caractérisée par des flux d'estivants, sans cesse croissants d'année en année, le secteur de la consommation prend le dessus sur les autres activités pratiquées à longueur d'année. Cela n'est point une chose qui n'attire pas l'attention de l'opinion d'une manière générale et les institutions et organismes habilités à contrôler d'une façon particulière. La restauration devient alors une activité juteuse et rentable. Et les demandes à en exercer temporairement pleuvent par centaines auprès des services concernés. Et le plus attirant que l'observateur peut constater dans la wilaya d'Aïn Témouchent sont les demandes d'autorisation émanant de vendeurs occasionnels comme ceux qui le font pendant le mois de Ramadhan pour vendre les gâteaux ramadhanesques. En terme général, n'est pas restaurateur qui veut, au sens large du mot. Et l'on a l'impression que cela est devenu presque une mode au niveau des plages. Avons-nous réellement des moyens adéquats et suffisants pour contrôler ces activités qui poussent comme des champignons ? Là est la question qui doit revêtir tout l'intérêt de la part des pouvoirs publics, du Commerce, de la Santé publique et de l'Hygiène. Les semblants de restaurateurs et de gargotiers implantés dans les villes nécessitent une conformité à la réglementation en vigueur et une mise à niveau structurelle, organisationnelle et professionnelle. Cette évidence n'est pas du tout cachée mais à Aïn Témouchent il est temps que l'on aborde sérieusement cette question assez sensible et aux conséquences fâcheuses sur la santé publique des citoyens quand se propagent des intoxications. Par où faut-il commencer pour faire de l'ordre dans le secteur de la consommation ? Une question de taille qu'il ne faut pas prendre à la légère. 95 % de ceux qui exercent la restauration emploient de la main-d'oeuvre non qualifiée et qui n'a pas de connaissance sur les règles élémentaires de ce métier. Même ceux qui disposent de registres de commerce de la restauration ne sont pas issus tous des écoles de formation spécialisée. Que faire devant ce fait accompli ? A priori pour les nouveaux postulants de registres dans la restauration, il faut exiger des diplômes et pour ceux en activité il faut songer à des formations à la carte par des structures habilitées et reconnues par l'Etat. Les centres de formation professionnelle peuvent à la limite s'en charger de ce cursus, avec comme préalable un programme bien étudié.


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