Oran - ARTS ET CULTURES

6ème Festival international de la photo d'Oran - Objectif: attirer les plus grands photographes du monde



6ème Festival international de la photo d'Oran - Objectif: attirer les plus grands photographes du monde


  Le Festival international de la photo d'Oran entame, cette année, sa sixième édition avec l'ambition de devenir «un rendez-vous incontournable pour les plus grands photographes du monde».

Si les jeunes passionnés d'ISO club, organisateurs de l’événement, y croient par excès d'audace, le célèbre photographe et humaniste mondialement connu, Réza, y voit un objectif tout à fait légitime pour une ville hautement photogénique qui a de tout temps inspiré artistes, poètes et hommes de lettres.

Lors d'une conférence de presse animée mercredi, Réza Dughati a déclaré que «cette manifestation sera une occasion de découvrir Oran et l'Algérie tout entière, loin des clichés», soulignant qu'Oran dispose de tous les atouts pour réussir un festival international de la photo.

Exprimant son attachement à cette ville et ses habitants, le photographe rappelle l'expérience de sa collaboration avec le romancier algérien Yasmina Khadra pour le projet du livre «Algérie», paru aux éditions Michel Lafon, 2012, et son voyage en Algérie avec l'auteur.

«J'ai déjà effectué un voyage en Algérie en compagnie de Yasmina Khadra dans le cadre d'un projet commun et j'ai réalisé que certains aspects de l'Algérie sont méconnus en Europe», a-t-il souligné, faisant savoir que cette expérience «a été très enrichissante» pour lui sur le plan personnel et professionnel.

Réza ne manquera pas, dans ce même ordre d'idées, de souligner toute son admiration pour l'auteur de «Les Sirènes de Baghdad» qu'il considère comme «le meilleur auteur d'expression française» de son époque.

Pour Yasmina Khadra, de son vrai nom Mohamed Mouleshoul, «L'Algérie ne se raconte pas, elle se subit. Elle est la vestale des grands et des petits, l'égérie des poètes et des simples d'esprit, la folie des foules et le dernier refuge des sans-abri. Elle est ce qui reste lorsque tout a été dit, la cendre des phénix trahis, le galet dans les rivières taries. Elle est la dernière prière, le vœu le plus cher, la chair de notre chair, elle est le pouls de l'éternité.»

A noter que cette 6ème édition du Festival d'Oran de la photo s'est ouverte, jeudi, avec 13 expositions simultanées dans plusieurs endroits de la ville, notamment au Musée national «Ahmed Zabana», le siège de l'association Civ-Œil, ainsi que d'autres espaces comme des écoles privées, des cafétérias et des restaurants connus du public oranais.

Le festival de trois jours qui est organisé en partenariat avec l'Institut français d'Oran, a vu la participation d'une quarantaine de professionnels algériens, français et nigérians, aux côtés de Réza Dughati. Outre les participants étrangers, plusieurs exposants algériens d'Oran, Tlemcen, Alger, Blida, Bejaïa, Djelfa, Ouargla et Laghouat, entre autres, participeront à ce festival.


Houari Barti




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