Oran - Maladies infectieuses

150 séropositifs par an à l’Ouest



Le virus du sida continue de faire des victimes en Algérie. Le manque de structures spécialisées dans la prise en charge des personnes vivant avec le virus, ajouté au problème récurrent de l’ignorance de certaines victimes de leur sérologie n’augure aucune évolution. A Oran, sept nouveaux cas de sida ont été enregistrés, en octobre dernier, selon des source proches du CHUO qui prend en charge tous les sidéens de la région Ouest. Nos sources ajoutent que 154 cas (la majorité des séropositifs) ont été détectés en 2005. Le service des maladies infectieuses du CHUO reçoit une moyenne de 150 cas de séropositifs par an, venus de toutes les wilayas de l’Ouest. Les femmes sont les plus exposées à ce virus dont l’âge a baissé cette année à 15 ans (l’âge d’une adolescente porteuse du virus), affirment nos sources.

 Les chiffres communiqués par la direction de la Santé d’Oran font état de 9 cas de sida à Oran en 2005 et 70 (séropositifs) à l’Ouest du pays. Le nombre des enfants atteints du VIH est assez bas, mais il y a une tendance à l’augmentation.

 Le premier cas du virus chez l’enfant a été détecté en 2002 à Oran, tandis que le premier cas du virus chez l’adulte a été détecté en 1984 au niveau du service d’hématologie. De son côté, le service des maladies infectieuses a détecté le 1er cas en 1991. Par ailleurs et selon le comité national de lutte contre le sida, depuis 1985, 740 cas de sida et 2.092 séropositifs ont été confirmés en Algérie, ajoutant que 675 personnes dont 336 femmes et 7 étrangers suivent un traitement de trithérapie (composée de trois anti-rétro-vitro), dans sept centres de traitement dont 345 sidéens à l’hôpital d’El-Kettar (Alger) et 200 au CHU d’Oran. Des chiffres très inquiétants qui ne reflètent pas toute la réalité, puisque certains séropositifs ignorent qu’ils sont porteurs du virus, et de nombreux sidéens ne déclarent pas leur maladie par crainte de la ségrégation, mais également par honte.




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