Oran - Revue de Presse

11ème congrès de l'UGTA Plébiscite pour un autre mandat



Chef du gouvernement, ministres, responsables d'institutions, chefs de parti..., ils étaient tous présents, hier à l'ouverture du 11e congrès de l'UGTA dont la seule utilité est un plébiscite de Abdelmadjid Sidi Saïd pour une nouvelle «ouhda». Vous attendez-vous à la reconduction du secrétaire général à la tête de l'UGTA? Avons-nous demandé au chef du gouvernement. «Je le souhaite», a-t-il répondu avec un large sourire. Mis à part quelques absents pour «raison de calendrier», nous dit-on, tous les responsables politiques étaient, hier, présents à l'hôtel El-Aurassi pour assister à l'ouverture du 11è congrès de l'UGTA. Une présence aussi importante du personnel gouvernemental, institutionnel, partisan et autres courtisans est une caution à Sidi Saïd dont la reconduction à la tête de la centrale syndicale ne fait aucun doute. Le souhait de Belkhadem n'en est, en fait, pas un. C'est un acquis. L'absence d'Abou Djerra Soltani du MSP ou l'image de Louisa Hanoune du PT et de Chakib Khelil, le ministre de l'Energie assis, côte-à-côte, n'ont pas échappé aux commentaires. La tenue du 11è congrès répond ainsi à une simple formalité, celle de se conformer aux statuts mais que l'UGTA n'a jamais jugé utile de respecter puisqu'elle active depuis longtemps en dehors de son mandat. L'organisation s'est même donnée le luxe de ne pas renouveler les mandats d'un grand nombre de ses fédérations et unions de wilaya, les plus importantes d'ailleurs, «parce que nous n'avons pas eu le temps de le faire», nous a dit Sidi Saïd. Faisant salle comble, les syndicalistes semblent acquis à la cause de la reconduction de leur SG. Aucun d'entre eux n'a pensé à se porter sur la liste des candidatures à ce poste comme l'exigerait toute élection. Il faut reconnaître que ce n'est pas une telle pensée qui a manqué, notamment, aux plus téméraires d'entre eux mais c'est l'obligation qui leur a été faite «d'en haut» de ne pas perturber un congrès et une réélection qui, pour tout impératif et nécessité conjoncturels, à l'exemple d'un appel à une «ouhda thalitha» pour le président de la République, constituent une assise à cet instrument de propagande que l'UGTA n'a jamais refusé d'être au profit des pouvoirs en place. Des personnes comme Sidi Saïd sont sûres


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)