L’Oasis est à elle seule une valeur sociale et culturelle de premier ordre, elle a engendré une
culture de recherche et d’exploitation de véritables mines d’eau dans un milieu désertique
hostile qui a permis le développement d’une architecture unique sous forme de Ksars,
véritables palais du désert, construits en terre, en pierres et en bois de palmier. L’Oasien a
construit les foggaras, système ingénieux ayant permis de ramener l’eau de très loin pour
l’exploiter de manière rationnelle et équitable par l’ensemble des habitants, chacun en
fonction de l’argent investi à l’origine dans la construction de la foggara. L’Oasien a su créé
également un fondement social important appelé «Touiza» qui consiste à apporter son aide à
ceux qui en ont besoin. De sorte que chaque oasien peut faire appel à l’aide des autres pour
entreprendre des travaux de grande envergure qu’il n’aurait pu réaliser à lui tout seul. Ce
système d’entraide social devrait aujourd’hui être préservé et étendu à la gestion d’autres
zones humides. Toute cette culture oasienne a permis de préserver un patrimoine naturel légué
par des générations anciennes aux générations actuelles et futures, n’est ce pas cela le
développement durable ? Utiliser toute en préservant, voire en développant les ressources
naturelles que l’on exploite.
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Posté Le : 02/02/2013
Posté par : patrimoinealgerie
Photographié par : Hichem