Mois du patrimoine à Naâma «Protéger les sites des agressions climatiques et humaines»

Publié le 25.04.2024 dans le Quotidien le soir d’Algérie
B. HENINE

Le mois du patrimoine est célébré cette année sous le thème «le patrimoine culturel et gestion des risques face aux crises et catastrophes naturelles». Le coup d’envoi de cette manifestation mensuelle (du 18 avril au 18 mai 2024) a été donné dimanche 21 avril à partir de la maison de la culture Ahmed-Chami de Naâma, où plusieurs activités ont été tenues en ce premier jour.

En effet, la Direction de la culture de la wilaya de Naâma a élaboré un riche programme comportant diverses activités. Parmi elles, des portes ouvertes sur le patrimoine culturel, artisanal, archéologique, voire tout ce que recèle la wilaya comme héritage du patrimoine matériel ou immatériel, avec à la clé des dépliants, des documentations et des expositions photos sur les différents sites et monuments historiques de même que des visites périodiques guidées au profit des élèves des établissements scolaires et des virées de découvertes ; des visites des ksour et des oasis, des dunes dorées, des gravures rupestres, du site des dinosaures, du musée de Qalaât Cheikh Bouamama, de la station thermale de Hammam-Ouarka, des monuments historiques ; des projections de films-documentaires et des conférences-débats à travers les maisons de la culture, les centres culturels, ou encore à travers la radio locale ; des débats ouverts sur tout ce qui est patrimoine culturel et archéologique matériel ou immatériel de la région sont au programme de ce mois.

Auprès de la direction locale de la culture et des arts, nous avons appris que tous les moyens humains et matériels ont été mis à la disposition des différentes structures culturelles au niveau des communes, qui abriteront, selon un programme tracé en la circonstance, les diverses activités nécessaires mettant en prime les richesses du patrimoine, la promotion du tourisme dans la région, la production artisanale et le marketing,

Cette manifestation mensuelle vise également à rapprocher l’économie de la culture et de la société, alors que l’exploitation du patrimoine culturel pourrait être une source de revenus pour le développement économique et la création d’emploi. C’est dire qu’il faut donc protéger nos sites archéologiques des agressions climatiques et humaines à la fois.

B. Henine