Algérie (Djeniène Bourezg/Naâma) - Culture de l’arganier: une nouvelle expérience

Dans le cadre de la poursuite du programme de développement et de la promotion de la culture de l’arganier, la Conservation des forêts de la circonscription de Aïn-Séfra a tenté une nouvelle expérience de plantation de plants d’arganier (argania spinosa) au niveau d’une exploitation agricole sise au lieu-dit Dhayet-Kercha, relevant de la commune de Djeniène-Bourezg.

Cette nouvelle plantation – après celle réalisée dans la région de Rouiba (Moghrar) – a été mise en terre selon une nouvelle étude technologique, favorable à la biodiversité et à l’écosystème de cette région aride et semi-aride, notamment dans la conservation des eaux.

C’est ainsi que plusieurs profits sont tirés de cet arbre fruitier économique, une espèce très ancienne, qui se trouve éparpillée uniquement dans la région de Tindouf.

Le fruit de l’arganier produit une espèce d’huile, conçue pour la fabrication de produits médicamenteux, cosmétiques et culinaires. C’est une huile d’assaisonnement qui hydrate la peau, la nourrit et prévient l’apparition des rides, c’est aussi une huile cicatrisante qui combat l’acné efficacement, elle protège et nourrit les cheveux, comme elle protège contre les maladies cardiovasculaires. Son bois peut être utilisé pour le chauffage, alors que ses graines oléagineuses et ses feuilles peuvent servir d’aliment du bétail.

L’arganier peut aussi faire barrage à l’avancée du désert et lutter contre la désertification, nous dit-on. C’est ainsi que les botanistes du monde ont, dès le Xe siècle, consacré à l’arganier des études scientifiques approfondies qui leur ont permis de connaître ses vertus thérapeutiques.

En effet, les services agricoles et la Conservation des forêts de la wilaya ont ces derniers temps élaboré plusieurs programmes consacrés à l’arganier, indique-t-on encore.




Photo: Une planche de pépinière consacrant la production de plants d'Arganier. A titre indicatif, à Djenane Dardar Qacentina, il existe un jeune plant d'arganier ramené de la wilaya de MOSTAGANEM et planté depuis quelques années déjà. Il évolue selon les conditions climatiques de la ville du Rocher sans soin particulier sauf de temps en temps des arrosages avec ce déréglement climatique, hausse des températures et sécheresse pour favoriser son développement

B. Henine