Naama - Irrigation

Aïn-Séfra (Naâma) - Les petits maraîchers de la Dzira se plaignent du manque d’eau



Aïn-Séfra (Naâma) - Les petits maraîchers de la Dzira se plaignent du manque d’eau


Les petits maraîchers des vergers de la Dzira à Aïn-Séfra se plaignent du manque d’eau d’irrigation en cette période de grande sécheresse. IIs interpellent les pouvoirs publics à l’effet de leur octroyer des autorisations de forages de puits jusqu’à l’abondance de l’eau.

La DSA a déjà accordé des autorisations pour des forages n’excédant pas les 30 mètres de profondeur, mais, il semblerait qu’à cette profondeur l’eau est introuvable, causant ainsi des dépenses colossales gratuites pour ces derniers.

Les puits qui étaient gorgés d’eau puisée entre 3 et 5 mètres de profondeur sont aujourd’hui à sec, en raison du manque de pluies, poussant certains à jeter la pioche et se retrouver au chômage. La plaine de la Dzira constitue un périmètre agricole conçu pratiquement pour la culture maraîchère et les arbres fruitiers. Elle est composée de petites parcelles irriguées d’un à deux hectares, dont la terre est parfaitement fertile, affinée et ameublie.

Situé au piémont du cordon dunaire du djebel Mekhter, jouxtant le ksar Sidi-Boutkhil, le site est connu pour avoir été dans le passé colonial un camp de torture et d’enfouissement des corps des moudjahidine.

Aujourd’hui, Dzira est devenue une zone agricole verdoyante en voie d’extension et de développement, terre nourricière exploitée par plus de 200 fellahs de Ksar Sidi-Boutkhil, qui ont pu par le temps devenir de grands maraîchers, en franchissant un pas de l’agriculture traditionnelle à l’agriculture moderne. Ces derniers se sont équipés de canalisations de systèmes d’irrigation en kits d’aspersion et de goutte-à-goutte et se sont mis à la culture sous serre, mais le manque d’eau a complètement paralysé l’activité de ces petits maraîchers qui jadis «autosuffisaient» le marché local.

D’un autre côté, l’élevage du bétail reste une source fondamentale liée à l’économie. L’on dénombre plus de 500 vaches laitières qui alimentent quotidiennement les deux laiteries de Aïn-Sefra.

La ville est également connue pour son précieux petit-lait (lben), de quoi est fait le somptueux plat de «seykouk» (couscous fin mélangé au petit-lait), ainsi que les différentes variétés de fromage (jben local, klila, et autres…).



B. Henine



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