Le compte à rebours pour le BEM et le BAC a commencé. Le retrait des convocations pour le BEM est déjà effectif depuis dimanche (5 mai jusqu'au 5 juin), tandis que celui du baccalauréat sera possible dès jeudi 9 mai et jusqu'au 13 juin 2024, selon les précisions annoncées par le ministère de l'Education nationale. Le ministre du secteur, Abdelhakim Belaabed, avait affirmé, depuis la wilaya de M'sila, fin-avril de l'année en cours, que le programme scolaire a été exécuté cette année dans de bonnes conditions.
C'est ce qu'a été confirmé auprès de Boualem Amoura, secrétaire général du Syndicat autonome des travailleurs de l'Education et de la Formation (SATEF), précisant qu'effectivement les programmes scolaires ont été, en général, achevés, que ce soit pour les candidats du BEM ou ceux du baccalauréat, selon les échos rapportés par les membres de son syndicat. L'actuelle année scolaire et celle qui l'a précédée ont été relativement stables, marquées par l'absence de débrayage important, au cours de toute l'année et l'absence, aussi, d'autres empêchements, comparativement aux années précédentes (2022, 2021 et 2020) où la pandémie de la Covid-19, avait imposé au secteur de l'Education et des établissements scolaires des conditions de travail spéciales.
Mais, assure notre interlocuteur, même si aujourd'hui les programmes sont achevés, il faut juste mentionner que les programmes scolaires notamment pour les candidats du BEM et du BAC demeurent condensés. Ce qui a poussé les enseignants, dit-il, à utiliser les polycopiés pour certaines leçons assez longues et chargées afin de terminer le programme et trouver un peu de temps pour effectuer des exercices pratiques. Et d'affirmer qu'on peut bien dépasser cette situation avec des programmes allégés où on favorise la compréhension et la pratique des exercices.
L'idéal, pour M. Amoura, est d'aller vite vers une refonte des programmes et des méthodes d'enseignements notamment dans le cycle secondaire, en plaidant pour un baccalauréat spécialisé. Notre interlocuteur a affirmé qu'il faut, aujourd'hui, donner la possibilité à l'élève de choisir plusieurs spécialités. Il existe, dit-il, de nombreuses pistes, pas uniquement le bac, filière ‘Art', déjà en vigueur, mais on peut par exemple introduire le bac filière ‘Agriculture', déjà lancé dans certains pays arabes, suggère-t-il.
Le SG du SATEF a rappelé les démarches entreprises pour la réforme du baccalauréat, depuis des années. Affirmant que le dossier de la réforme du baccalauréat a été débattu, enrichi et finalisé, entre 2015 et 2016. Plusieurs syndicats ont participé à côté des représentants du ministère et des experts à l'élaboration de ce dossier qui a été remis, à l'époque, au gouvernement. Depuis, il n'y a rien eu. Pourtant des enseignants, des représentants de syndicats et des parents d'élèves ont, tous, appelé à la refonte du baccalauréat que ce soit dans la forme ou par rapport à son contenu (révision des programmes).
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Posté Le : 10/07/2024
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : M. Aziza
Source : www.lequotidien-oran.com