M'sila

500 millions de dinars pour la réfection de la "route de la mort"



Si les paysages qu'elle offre sont à couper le souffle, la RN45, baptisée "route de la mort", reste une route étroite, sinueuse sur au moins 45 km, avec des virages sans visibilité, une signalisation insuffisante et un entretien approximatif, faisant d'elle, probablement, la route la plus dangereuse de la région.Une série d'opérations de renforcement et de modernisation du réseau routier de la wilaya de Bordj Bou-Arréridj est projetée pour cette année, a-t-on appris auprès du chef de l'exécutif, M. Mohamed Benmalek.
Ces projets, en cours de réalisation ou en voie de lancement, portent sur la réalisation en cours de la route du contournement de la ville de Bordj Bou-Arréridj et reliant, sur 5 km, les RN5, RN106 et RN45 à la pénétrante de l'autoroute Est-Ouest et dont les travaux tirent à leur fin, a-t-il précisé. Selon lui, une enveloppe de 144 000 000 DA a été allouée à ce projet.
La RN45 de la localité de Zegueur, relevant de la wilaya de Bordj Bou-Arréridj, jusqu'à celle de Boukhmissa, dans la wilaya de M'sila, est devenue l'un des axes faisant le plus de victimes dans la région.
Un chemin cahoteux, raboteux et dangereux dont le franchissement relève quasiment d'un défi. Ce chemin aux mille virages traverse les montagnes et tremble au passage des camions chargés de sable, de gravier, de ciment et autres marchandises. En effet, la RN45, avec une seule voie allant dans les deux sens, enregistre un flux de véhicules très dense en raison de sa fréquentation par des bus de transport de voyageurs, des camions et des semi-remorques transportant du ciment à partir de l'usine de Hammam Dalaâ et ceux qui transportent le gravier et ses dérivés à partir d'une dizaine de stations de concassage implantées sur les deux bords de la route, dans la commune d'El-Euch. Pour les riverains et les usagés, il est devenu impossible de se déplacer sans risque.
Si les paysages qu'elle offre sont à couper le souffle, elle reste une route étroite, sinueuse sur au moins 45 km, avec des virages sans visibilité et des ravins dont on ne voit même pas le fond. Ajoutez à cela une signalisation insuffisante et un entretien approximatif, faisant d'elle, probablement, la route la plus dangereuse de la région.
Conscient de l'urgence de prendre en charge ce tronçon routier, le wali de Bordj Bou-Arréridj a débloqué, en urgence, une enveloppe de 500 000 000,00 DA pour la réfection, l'élargissement, la signalisation et la mise à niveau de cette route, en attendant son dédoublement.
Le wali a fait part aussi du lancement des travaux d'entretien, de réfection et de signalisation au niveau de plusieurs routes de la région, qui était de 50% en 2019 pour atteindre les 75% en ce début d'année 2021.
Chabane BOUARISSA


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)