Le pôle culturel prend eau
Ce qui devait être le point nodal de l?action de l?ancien directeur de la Culture, qui vient d?être muté à Relizane, en l?occurrence le pôle culturel du fort de l?Est, est en train de se transformer au fil du temps en une véritable catastrophe tant architecturale que culturelle. Entamé sur les chapeaux de roues sous le règne de l?ancien wali, ce site où se concentrent la plupart des monuments historiques de la ville n?avait certainement pas besoin d?autant de précipitations et d?imprécisions. En effet, la tentative de réhabilitation qui était une opération très louable n?aura pas atteint les objectifs attendus par la population et les nombreux adeptes de la société civile mostaganémoise. Abritant le tombeau du Bey Bouchelaghem, les restes de son épouse préférée, une véritable nécropole où plus d?une trentaine de squelettes auront été mis à jour, l?ancienne poudrière ainsi que le fort turc qui défendait la ville jusqu?à la conquête française, cet ensemble architectural dépérissait en l?absence d?une réelle prise en charge. Replâtrage Si la réhabilitation était devenue incontournable, c?est son exécution qui posera énormément de problèmes que ni la ministre de la Culture, ni le président de la République qui visiteront les lieux après les travaux de réfection, n?auront remis en cause. Les responsables qui défileront sans discontinuité sur les lieux n?auront à aucun moment remarqué qu?en réalité c?est à un véritable replâtrage de mauvais goût que ces monuments auront été soumis. Il suffit pour s?en convaincre de comparer la qualité et la couleur du crépissage déposé sur les murs du Fort de l?Est pour en être définitivement écoeuré. Ces aménagements qui auront englouti l?argent public n?auront servi à rien, sinon à enrichir ceux qui les ont effectués. Aujourd?hui, celui qui rend visite à ces monuments peut constater la grande détresse qui les entoure. De toutes parts, les malfaçons sont criardes. Le Fort de l?Est qui aura été transformé en musée, ne reçoit pas de visiteurs, plus grave que cela, il semblerait que des pièces qui y avaient été déposées aient pris une autre destination. L?esplanade qui l?entoure ne sert plus qu?à quelques parties de pétanques que des irréductibles continuent de pratiquer, grâce à la présence de quelques lampadaires encore valides. Lorsque la pluie fait son apparition, l?espace qui jouxte le mur d?enceinte se transforme en une véritable mare, mettant en danger les fondations qui devront supporter les infiltrations d?eau. Une situation saugrenue dans un espace situé en hauteur, ce qui devait faciliter grandement l?écoulement des eaux de pluie.
ce qui se passe a mostaganem reflète l'image de l'algerie toute entière car les soi disant architectes qui ont pris ce projets ou meme ce qui ont pensè a le retablir bien sur en ne gènèralisant pas . pour eux ils ont trouvè une source pour ramasser de l' argent et la question que je pose au ministère de la culture comment peut_ on dèsigner un directeur exècutif d'une direction comme la culture ou le tourisme qui n'a rien avoir avec la region ne dit on pas que les plaines de la mecque ne sont connus que par ses habitants
bougouba belkacem - employè - mostaganem
28/09/2008 - 1932
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Posté Le : 25/04/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : Yacine Alim
Source : www.elwatan.com