Réaliser un jardin public à coups de centaines de millions de centimes pour l’abandonner à son triste sort relève du gaspillage dont les initiateurs n’auraient, certainement, pas très bien évalué les conséquences.
Le jardin public, tout près de l’ancienne gare routière et de la cité des 400 logements sur la route d’Oran, est devenu, par la force des choses, un endroit où les alcooliques se donnent rendez-vous, offrant une mauvaise image de la ville. Il règne aussi dans ce parc une atmosphère propice aux couples par des petits endroits à l’abri des regards, où bécotent les amoureux «qui se foutent pas mal du regard oblique des passants».
Le comble est le non-respect des contrats qui prévoient plusieurs types de commerces tels des cafétérias ou autres salons de thé, mais presque tous cédés par leurs propriétaires à des succursales bancaires.
Par ailleurs, les infrastructures publiques (lampadaires, bitume et autres bordures), sont dans un état pitoyable. Encore pire cette pelouse qui rappelle un champ de betteraves. Les citoyens sont las de cette image hideuse de ce jardin qui altère leur ville.
Parmi les détritus, on retrouve particulièrement des bouteilles en plastique des packs de jus et des bouteilles et canettes de boissons alcoolisées qui jonchent le sol.
Voilà une situation néfaste que déplorent les citoyens. Pourtant, il y a à peine un an, un profond toilettage a été fait mais, hélas, tout est redevenu comme avant.
Il est vrai aussi que les efforts de l’APC à elle seule ne peuvent suffire sans l’implication des citoyens appelés à un peu plus de civisme.
A. Bensadok
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Posté Le : 19/09/2019
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Ecrit par : A. Bensadok
Source : liberte-algerie.com du mercredi 18 septembre 2019