Mostaganem - HISTOIRE

MEMOIRE : Le Chahid Boumediene Mohamed, dit Si Kheir Eddine



MEMOIRE : Le Chahid Boumediene Mohamed, dit Si Kheir Eddine

MEMOIRE : Le Chahid Boumediene Mohamed, dit Si Kheir Eddine


MEMOIRE : Le Chahid Boumediene Mohamed, dit Si Kheir Eddine
Il s’appelait Boumediene Mohamed, dit Si Kheir Eddine, il est né en 1922 à Douar Ouled Sidi Bouzid Ain El Kitar commune de Sidi Khattab . Très jeune, il a étudié le Coran, Il a poursuivi ensuite ses études dans le (FIKH et la Chariaa) à Mazouna pour se déplacer ensuite au Maroc et s’installa à Fès et ce après la seconde guerre mondiale. En 1952 et lors d’un séjour au Maroc, Si Kheir Eddine aura l’occasion de rencontrer à Fès El Akid Lotfi. Dès son retour en Algérie, il construisit une mosquée à Douar Ouled Sidi Bouzid ou il donnera des cours sur le fikh et le nidal. Le 31.10.1954, il était en compagnie du Chahid Abdelmalek Ramdane, lorsque celui-ci fut proposé comme responsable de la région. Ce grand Moudjahed , sera aussi présent ce 4 novembre 1954, date fatidique pour la révolution qui venait de perdre le colonel Abdelmalek Ramdane tombé au champ d’honneur à Ouillis. Ce même jour, il perdra son neveu de 17 ans , Boumediene Ahmed plus connu sous le pseudonyme de hochiminh, ce dernier sera torturé et pendu à un arbre par l’armée française et son corps sera exposé et suspendu pendant 6 jours. Après la mort d’Abdelmalek Ramdane, et des années de combat et de lutte, presque trois ans après le déclenchement de la lutte armée et plus exactement le 27 mars 1957, le Chahid Si Kheir Eddine tombera au champ d’honneur à son tour. Selon les quelques témoins qui l’ont connus et qui sont encore en vie, mais très âgés le Chahid avait pour habitude de porter son arme de combat sur son épaule. Le jour de sa mort le Chahid fut surpris par l’armée française alors qu’il se rendait chez lui pour une visite familiale, car il venait d’apprendre, qu’il était devenu père et il décida d’aller voir son fils, né en son absence et qui sera prénommé Abdelmoumen, mais le destin était là pour Si Kheir Eddine qui n’aura pas l’occasion de voir grandir son enfant ni assister à l’indépendance de l’Algérie. Citer ce héros est une façon de lui rendre hommage.



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