Mostaganem - HISTOIRE

MEMOIRE : Chahid Senouci Adda dit «Sadek »



MEMOIRE : Chahid Senouci Adda dit «Sadek »

MEMOIRE : Chahid Senouci Adda dit «Sadek »


MEMOIRE : Chahid Senouci Adda dit «Sadek »
Chahid Senouci Adda dit « Sadek » né présumé en 1917 à Rahouia (wilaya de Tiaret). Son père est venu s’installer à Mostaganem et à l’âge de 21 ans, Senouci Adda dit »Sadek » s’engagea dans l’armée française où il participa à la 2ème guerre mondiale et à la guerre d’Indochine. Mobilisé pour trois autres années de 1952 jusqu’à 1955, Senouci Adda acquit une solide expérience sur le maniement des armes et devint un des soldats des plus aguerris. Ayant acquis ce capital d’expérience, il déserta les rangs de l’armée française pour rejoindre le maquis au Douar El Hachem, où il procédait à l’aide de ses contacts à la caserne des 2ièmes Tirailleurs (actuellement ITA de Mostaganem), à la récupération des armes pour alimenter ses frères combattants au maquis. Ce dernier, cachait les armes au sein même du bain maure à Tobana. Suite à ses activités militantes et le trafic d’armes, il fut dénoncé et incarcéré. A sa sortie, il poursuivra ses activités de militant avec plusieurs autres amis de combat à l’exemple d’Ould Moussa Bouziane (coiffeur), El Ghaouti M’hamed (facteur), Mortet Touati, Benyoucef (épicier) ainsi que Bendehiba dit « La fleur ». Le fidai Senouci Adda a commis plusieurs attentats, on compte sept (07) fermes à Tounin. En compagnie de deux fidaiyine, il a commis le 24 Janvier 1958 à 19h30 un attentat contre le commissariat central de Beymouth. Senouci Adda et ses collègues ont lancé deux grenades contre le dit commissariat. Après cet attentat, les trois fedaiyine prirent la fuite en direction du quartier de Beymouth. Poursuivis par la police, ils furent rattrapés. L’un d’entre eux fut tué tout près du stade Benslimane, quant au deuxième fidai, il fut assassiné. Quant au sort de M. Senouci Adda dit « Sadek », un européen qui a tout vu de son balcon tira sur Senouci qui riposta. Arrivant sur les lieux, la police l’évacua vers l’hôpital. Le lendemain, l’armée française emmena les trois fidas morts et les jeta au douar El hachem



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