Mostaganem - HISTOIRE

BREF HISTORIQUE DE MOSTAGANEM



BREF HISTORIQUE  DE  MOSTAGANEM

En 753 H , soit en 1300 G ,la ville a été occupée par les Mérinides sous la direction de Fares Ben Mimoun. La grande Mosquée a été construite sous le Mérinide ANANE IBN ABI ELHASSAN .

Suite à la chute de l’Andalousie Musulmane , Mostaganem était devenue la deuxième ville après Tlemcen. Les conflits ayant opposés les Turcs aux Espagnoles ont été relevés dans la région de Mostaganem comme nous le verrons plus bas.

En effet , en 1516 G , Mostaganem est sous le règne Turc et plus exactement sous KHEIR EDDINE BARBEROUSSE qui a construit sa forteresse .

En 1551 G , Le sultan marocain MOHAMED BEN CHERIF MOHAMED EL MAHDI , s’empara de Tlemcen et Mostaganem. Cependant sa défaite prés de Chleff par le Turc HASSAN KORSO a permis à Mostaganem de retourner sous le règne Turc une fois de plus.

En 1563 G , Mostaganem est devenu un centre de regroupement des forces militaires du dirigeant Turc HASSAN BACHA dont il voulait faire une base arrière pour la libération de Mers El Kébir sous occupation espagnole.

Il convient de rappeler que deux premières expéditions eurent leiu du temps de Charles Quint . L’une en 1543 et l’autre en 1547 sous la direction du Comte d’Alcaudete.

Ces deux tentatives étaient vaines car la ville était bien défendue.

Une troisième et dernière tentative se passa sous le règne de Philippe II . C’était le 22 Août 1558 G sous la direction du Comte d’Alcaudete.

Dès leur arrivée à Mazagran , les difficultés commencèrent pour les espagnoles : les vivres manquaient , il fallait nourrir 12.000 hommes .

Les habitants de Mazagran avaient abandonné leurs maisons et s’étaient retirés à Mostaganem avec les céréales. Les envahisseurs ne trouvèrent que des Caroubes.

Les troupes de Tlemcen et d’Alger arrivaient à marche forcée . Les Espagnoles , dès le 24/08/1558 installèrent leur camp sur une colline , du côté de la gare actuelle , sur le coteau du jardin public actuel.

HASSAN BACHA n’était pas loin de Mostaganem et l’ennemi se proposait de l’attaquer , pendant la nuit profitant de la fatigue des troupes Algériennes et avec l’espoir de trouver dans les camps Turcs les vivres nécessaires .

Résolu à ne point quitter les lieux , le Comte d’Alcaudette voulut attendre les Algériens sous les murs de Mostaganem. Il était sûr de la victoire. Les navires ramenant les munitions aux espagnoles tombèrent aux mains des Musulmans.

Le commandant prit alors la brusque résolution de battre en retraite.

La garnison de Mostaganem se lança hors des murailles à la poursuite de l’ennemi qui avait d’autres difficultés et trainait péniblement son artillerie dans le sable.

Arrivés , après une nuit de marche à Mazagran , les Espagnoles trouvèrent en face d’eux leurs décidés à en finir avec l’agresseur.

Les Musulmans frappèrent durement les troupes en désordre et s’emparèrent d’une partie de l’artillerie ennemie.

Les combats les plus violents se déroulèrent à Mazagran. Par mer et par terre les Espagnoles étaient de toute part sous les feux. La panique fut à son comble et le Comte d’Alcaudete périt mortellement blessé. On dit que son cadavre fut placé sur un âne et envoyé à Oran.

Parmi les captifs emmenés à Alger , figurait Don Martin , le fils du Comte.

Le poète LAKHDAR BENKHLOUF ayant participé à cette bataille lui consacre une qacida qui demeure un éternel chef d’œuvre.


Oran , après avoir été libérée une première fois en 1708 , fut réoccuppée en 1732 par les Espagnoles. Ils n’en furent chassés définitivement qu’en 1792.

Mustapha BOUCHELAGHAM Ben Youcef Al Massarati alors Bey d’Oran se retira , non à Mascara , ancien chef lieu du Beylik , mais à Mostaganem. Il y restera cinq ans.

Il fortifia et augmenta les le nombre des édifices de la ville. Ses successeurs , à mostaganem , furent d’abord son fils Youcef ensuite Mustapha Lahmar.

Mostaganem est alors capitale du Beylik de l’ouest de 1732 à 1792.

A la veille de l’occupation française , durant les quarantes années qui ont précédé l’invasion , Mostaganem demeurait toujours une grande ville de l’ouest ; plus grande qu’Oran, elle était la deuxième après Tlemcen.

Tigditt , Matmore et Mazagran se groupèrent autour de la ville principale. Le Bab El Djrad servait de porte d’entrée.

Elle renfermait neuf mosquées. La justice était rendue par deux Cadis l’un Turc de rite hanafite et l’autre Arabe de rite Malikite.

Par le traité du 26 février 1834 , signé entre Desmichels et l’Emir Abdelkader , ce dernier désigna ses représentant à Alger , Oran , Arzew et Mostaganem.

L’Agha BEN MAHMOUD fut agrée pour résider à Mostaganem , qui fut conservée à la France par le traité de la Tafna ( mai 1837).



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