Parmi les petits métiers de saison qui attirent le plus de jeunes à Mila, on retrouve la vente des figues de Barbarie et du maïs grillé, et à un degré moindre, celle de la caille.
Ce sont, en effet, les trois activités temporaires les plus pratiquées par les jeunes le long des routes de la région et sur les places publiques. Ces jobs d’une saison font travailler une population entière d’adolescents et de jeunes chômeurs en quête d’argent de poche ou de quoi se payer une sortie en mer. Mais toutes les routes ne sont pas favorables à ces activités, ni toutes les places. Aussi, les jeunes débrouillards ciblent-ils les endroits de confluence comme les routes à grand trafic automobile et les espaces de convergence des citoyens, à l’image des gares routières et les arrêts de bus.
Parmi les petits métiers de saison qui attirent le plus de jeunes à Mila, on retrouve la vente des figues de Barbarie et du maïs grillé, et à un degré moindre, celle de la caille. Ce sont, en effet, les trois activités temporaires les plus pratiquées par les jeunes le long des routes de la région et sur les places publiques. Ces jobs d’une saison font travailler une population entière d’adolescents et de jeunes chômeurs en quête d’argent de poche ou de quoi se payer une sortie en mer. Mais toutes les routes ne sont pas favorables à ces activités, ni toutes les places. Aussi, les jeunes débrouillards ciblent-ils les endroits de confluence comme les routes à grand trafic automobile et les espaces de convergence des citoyens, à l’image des gares routières et les arrêts de bus.
L’agglomération de Hammam Beni Haroun se spécialise, pour ainsi dire, dans la vente du maïs grillé et salé. Le long de la route qui traverse cette sympathique agglomération, de quelque côté qu’on se tourne, c’est le même spectacle des foyers grillant du maïs sur les braises. On en a comptabilisé plus d’une vingtaine entre le pont d’Oued El Kebir, qui constitue la limite territoriale de Hammam Beni Haroun avec la wilaya de Jijel, et le tunnel qui surplombe la source thermale. L’essor de cette activité est surtout favorisé par l’existence d’importantes plantations de maïs dans la région, d’une part, et la situation stratégique de cette localité sur la route des estivants, d’autre part. Aussi, malgré leur nombre, les jeunes vendeurs ne chôment pas.
Leurs foyers sont continuellement pris d’assaut par des dizaines d’estivants en route ou de retour des plages jijéliennes. On en mange à même le trottoir et on emporte avec soi pour la famille. Cédé à 50 DA l’unité, le maïs grillé et salé de Hammam Beni Haroun se vend donc comme des petits pains, au grand bonheur des jeunes vendeurs.
De Beni Haroun à Sibaret
Plus loin, à environ cinq kilomètres à l’est de Hammam Beni Haroun, un autre décor est planté par les jeunes commerçants du coin. Il existe encore là des foyers résiduels de maïs, mais la majorité des espaces qui longent la RN27 sont occupés par des cargaisons de figues de Barbarie. Chargés dans des cageots ou des seaux, ces fruits fleurissent à Sibaret. Réputées pour leur bon calibre et leur saveur muscadée, les figues de Barbarie de cette région font le bonheur des centaines de voyageurs, qui s’arrêtent spécialement pour en consommer à l’ombre des eucalyptus géants croissant de part et d’autre de la route. Vendues à 5 DA la baie, les figues de Barbarie de Sibaret procurent de respectables recettes aux jeunes vendeurs.
Kamel B.
Posté Le : 25/08/2016
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Photographié par : Photo: El Watan ; texte: Kamel B.
Source : elwatan.com du jeudi 25 août 2016