Mila - 01- Généralités

MILA, Musée à ciel ouvert



MILA, Musée à ciel ouvert
Histoire de la Ville
Mila

Informations
Pays Algérie

Wilaya Mila
N° communes 32
Code postal 43000
Population 730000 hab
Superficie total wilaya 348,054 m2
Superficie vielle ville 7,20 h
Distance para le capital 450 klm
Point culminant titude=486 m
Altitude {{{Altitude}}}
Coordonnées (long/lat) 6°15'52"E - 36°27'01"N

Histoire ancienne
Mila à 464 m d'altitude est situé sur un petit affluent du Rhummel.
Mila fut une ville importante dans l'antiquité, elle s'appelait Milev. Avec Cirta (Constantine), Chullu (Collo) et Rusicade (Skikda), elle formait une confédération, dite des Quatre colonies, dont le territoire était très vaste.
Vers 360 elle eut pour évêque Saint Optât, auteur d'un traité célèbre contre les Donatistes, fort nombreux à cette époque en Afrique.
En 904, elle fut reprise par les Berbères Kotoma aux Aghlabides qui l'occupaient.
La fondation de la ville de Mila remonte au 3ème siècle de l’ère chrétienne ; elle aurait été fondée en 256 après-JC ; selon certains historiens.
Elle fut l’un des quatre grands castellums qui assuraient la protection de Cirta Regina (Constantine) aux cotés de Rusicade (Skikda), Chullu (Collo) et Cui cule (Djemila).
Cette ville a pris plusieurs noms dans sa longue histoire. La mémoire écrite lui en retient entre autres ceux de Milev, Mulium, Molium, Médius, Milo ou Milah.
Dans la guerre contre les Vandales, Mila fut conquise par Bélisaire sous l’empire de Justinien, ce grand bâtisseur qui y construisit de grands monuments à pierres taillées dans les montagnes environnantes .Des aqueducs et de vastes jardins apparurent.
La ville est d’ailleurs jusqu’à présent clairsemée de jardins. La cité conserve encore les pans de murs ou de colonnes de la vieille cité romaine.

Milev fut affublée de l’épithète de «Reine des céréales et du lait ».
Léon l’africain, ce géographe arabe du 16ème siècle, convertit sous le pontificat de Léon X, affirme qu’elle fut construite par les romains et se trouve à 12 milles de Constantine ; distance certes inférieure de l’actuelle ; mais n’en est pas tellement éloignée.
Le géographe parle du mur qui entoure Mila fut également le siège de deux conciles chrétiens tenus en août 402 et octobre 416 le dernier concile a été tenus par Saint Augustin
La christianisation de la région s’est faite à grande échelle après la défaite des Vandales par les Byzantins
Cette présence Byzantine a duré jusqu’en 674, soit 55 ans après l’Hégire, date à laquelle elle fut conquise à nouveau par Abou Mouhadjer Dinar qui y séjourna pendant deux ans. Certains lui attribuent la construction de la mosquée de «Sidi Ghanem» l’une des plus vieille mosquée d’Algérie, au minaret de 365 marches. Son emplacement a été révélé par des fouilles dans l’enceinte de l’église romaine.
Au 10ème siècle, Mila a joué un grand rôle, elle fut la première principauté des Aghlabides conquise par les Koutamas, ces tribus guerrières de ces régions montagneuses.
A la naissance de la civilisation fatimide Abou Obeïd Allah le chiite en a fait le point de départ d’une civilisation qui s’étendra jusqu’à Damas et maîtrisera totalement la méditerranée et ses provinces septentrionales, construira les deux plus grandes flottes de l’époque de 200 bâtiments chacune.



Présence turque 1515-1830.
Kasbah et Mosquée de Rahmana
A l’époque turque, la région de Mila relevant du Beylik de l’est a connu des troubles permanents en raison de la lourdeur du kharadj imposé aux habitants par le pouvoir du Bey.
Cette instabilité n’a pas empêché les mariages mixtes dont se caractérise particulièrement la ville de Mila
Présence française 1830-1962
L'Indicateur Bérard précise qu'en 1867, Mila, où résidaient 20 Français, comportait :
Maison de Commandement
Bureau arabe
Bureau de poste et station télégraphique
Centre créé en 1874 dans le département et l'arrondissement de Constantine
Commune de plein exercice en 1880
Juste à côté des vergers séparant l'ancienne ville de la nouvelle.
Cette dernière est constituée d'anciennes maisons de l'ère coloniale.
Au centre de cette partie, on trouve un merveilleux jardin public où des arbres centenaires sont le refuge des cigognes, des allées, des fleurs de toutes sortes, une gloriette, un statut représentant un petit enfant avec un veau. Avant on pouvait voir des gazelles mais avec le temps elles ont disparu. La dernière partie est uniquement composée de bâtiments ce qui a un peu fait perdre à la ville son charme et ses champs de blé dont elle en était fière.
On peut remarquer ça et là des villas de charmantes petites maisons et même des édifices.
La ville recèle d’énormes trésors en poteries, monnaies, statuts et autres vestiges révélant une histoire riche. Toutes les maisons sont anciennes et les ruelles sont pavées et tortueuses on peut voir encore l’entrée romaine, la fontaine "Ain El Bled", le rempart byzantin. Des zaouiates, et des mosquées. Une citadelle qui fut utilisée par les Français comme caserne, Actuellement c’est le musée de la vile
En quittant Mila par le nord on peut admirer un paysage fascinant après 25 km juste après le barrage de Béni Haroun
Des montagnes, des chutes d'eau et un Hammam naturel (Beni Haroun) on peut prendre un bain et déguster de succulentes brochettes.

Le Rempart Byzantine :

Le livre des édifices de Procope nous apprend que Milev fut fortifiée par le soin de l’empereur justinien.
L’enceinte fut faite alors subsiste encore aujourd’hui ;remaniée ;il est vrai sur biens des points ;mais parfaitement reconnaissable dans toutes ses parties .
Elle entrouvre la ville arabe comme elle en trouerait jadis la ville byzantine.
L’atlas de Délamare donne un plan exact de ce vaste ouvrage défensif : dont le développement est environ 1200m.
La construction est faite d’après le système byzantin ordinaire avec emploi de matériaux d’époque antérieur.
Ces tours qui sont en saillies selon l’usage ont de 7m 50 a9m 60 déferont.

La porte principale :(bab el bled)

S’ouvrait au nord entre deux tour rectangulaire de 7m50 de front de 5m60 de saillie ;elle est large de 3m90 profonde de 2m50 et l’arcade qui la surmonte est bien conservée ;planquée de construction parasites ;elle est encore de porte de la ville arabe (bab el bled)

La fontaine romaine :(Ain el bled)

La rue est affermée par la fontaine romaine qui constitue l’essentiel du mobilier urbain du vieux Mila.
Cette fontaine est considérée comme le monument le plus ancien de la cité ; parmi les rares a garder jusqu'à nos jours les conduites d’origines.
Au dessous du niveau de la ville a environ (-7m) ; elle est faite presque entièrement en briques pleines par rapport a l’ensemble de la ville ancienne ; la fontaine et bien conservée, le mur de soutènement auquel elle adossée est en grosse pierres ; bien taillées très régulièrement de même ; les escaliers qui mènent a la ville sont faits de pierres de taille.
La fontaine demeure un vestige de grande valeur par son coté pratique et par son histoire.

Statue M’lou :

Statue M’lou découverte en 1880 par un lieutenant français pendant les fouilles des années 1879-1880 a la vieille ville de mila.Se trouve actuellement a la caserne de la vieille ville .c’est une grande statue en marbre représente une femme assis

LA MOSQUEE SIDI GHANEM :

L’une des plus vieille mosquée en Algérie son emplacement a été révélé par les fouilles archéologique faits en 1969-1970 Par R.Doukali dans l’enceinte basilic romaine .certaines sources attribuent sa construction au grand conquérant musulman(abou EL mouhadjer dinar) lors de la conquête musulmane 59 de l’hégire (679).

LA MAISON : MODE D’ORGANISATION SOCIALE

((L’espace public ; accessible a l’étranger ; cache derrière les as ces secondaires un espace plus intime et privé ; L’ensemble résidentiel qui est lui même organisé suivante une structure propre))
La maison, espace intime et donc contradictoire par rapport a la rue, est en relation avec le mode d’organisation sociale, elle assure la cohérence du système architecturel par la structure de ses espaces et leur hiérarchie, elle n’est pas une ensemble de pièces autour d’une espace ouvert, la maison fait donc référence a deux paramètre ; l’extérieur et l’intérieur.

L’extérieur :

Dans l’espace traditionnel ; si en reprend l’analyse de .MOULINE ; les façades est un ((mur qui participe a un dispositif plus large de mise a l’écart des unités de résidence)).
Ce mur est un enclos qui enferme et définit le type d’organisation sociale et son intimité familiale ; il cépacé ainsi l’intérieur d’avec la dynamique de l’extérieur ; la rue et le lieu fondamentale de la vie sociale extérieure ; et complémentaire de l’organisation sociale intérieure ; ces deux éléments de vie sont séparer par un mur de forme architectural variée.
Dans le vieux Mila ; en rencontre des façades planes ; et des façades a encorbellement ; a petites ouvertures.




L’intérieur ;

L’intérieur est composé d’une série d’éléments hiérarchisés (entrée, cour, chambre) ; il prend naissance à l’entrée élément intermédiaire entre l’intérieur et l’extérieur.

Entrée directe :

La porte donne directement sur la cour ; elle est toujours fermée ; formant ainsi la transition entre la vie intérieure et l’indiscrétion de regards de l’extérieur ; la porte est généralement en bois ; rarement en métal (fer –zinc).
L’entrée simple :

L’entée simple correspond a un espace de dimension réduite (3.6 m2) ; la skifa qui semple être une continuité logique de la cour dans le mesure ou un meme dallage la recouvre et ou aucune porte ne l’en sépare – en y a rajouté pour certains maison ; des W.C.


Impasse :

Une entre ramification de la rue commerçante est une impasse qui montre par sa structure la logique de l’organisation de l’espace urbain maghrébin ;elle révèle la subdivision de son rôle de rue ;l’espace public (café,bain ,maure ) et semis public(fontaine,hammam,zaouïa) ;pour aboutir enfin au seuil d’une maison très ancienne.

La marquez :

Un dernier élément de l’écriture de la ville est représenter par la place (marquez) de forme régulière ;ses quatre cotes suivant l’orientation cardinale .si l’on compare la forme de cette place a d’autres (celle de florence et de modéne par exemple) on peut supposer son origine ;mais les fouilles ;effectuées en1956 ;en montré que sous cette place ont exister les édifices publics et non un espace libre ;on peut donc conclure que ce centre est exactement à sa place pour l’organisation urbaine de Mila ,n’ayant pris de la ville antique que sa forme et l’orientation de ses cotés .
Ce lieu d’échange culturel et commercial (car il est dans le prolongement de la mosquée et c’est là que se déroulait le-souk- hebdomadaire est devenu bâti tout en conservent le nom de marquez.

La mosquée :

La mosquée ;centre spirituel de la cité ;situé au coeur de la ville ;à partir duquel l’ensemble de réseau urbain prend toute sa signification ;cette mosquée est de forme originale ;elle est petite a l’échelle de l’homme est proportionnelle à la cité ;vue de haut le minaret est visible mais de hauteur modeste ; on n’y voit pas de coupole.






La rue :

La rue dans le vieux Mila est elle d’une calligraphie ; s’élargissant quelque fois pour former une place ; s’entrecroisant par endroits ; tantôt sinueuse ; elle conte travers l’histoire ; la fantaisie des bâtisses qui l’encadrent et la soulignent parfois ;elle s’arrête brusquement en une impasse telle d’une ponctuation à l’écriture.

Lieu d’échange par excellence ; elle est espace très animé : échange culturel ; commercial ; sa fonction dans le tissu urbain révèle son coté pratique et technique ; mais peut se faire langoureux sous coté pratique et technique ; mais peut se faire langoureux sous l’œil redorant de l’artiste.

Sabat :

La rue commençante se ramifie et abouti a un passage couvert assez profond ; bien conservé ; ce sabat (passage couvert) semple correspondre au seuil d’un cartier riche ayan appartenu a la même famille (DAR EL IMARA) selon EL BEKRI. Et plus tard au quartier ha bous par la proximité de la zaouïa – sidi azzouz – dont il porte le nom.
La notion de seuil peut être justifiée par le traitement des deus façades du passage couvert. La façade extérieur est du style vieux Mila dépouillé simple ; rustique elle semple se confondre avec les façades des maisons contiguës.



Nouara ammar
Archéologue responsable de sites et monuments de Mila



salamou alaikom mila lagdima ah mes vacavances de printemps avec mon frere fouzi pour les enciens lorel et hardy ain lablad azawya lamnachar.......en 2009 jabt la famille wa charbna man al ain rani naktab wa admoua bdaw ytihou.......dar jadi alah yarhmou bidi abderahman jadi lakhdar alah yarhmou........ khali sliman........wlad ami ben-ziene........rani nji nchalah hada al am wa rayah iyamat alors je vous dit a bien-tot .samir wald zhour alah yarhamha.
seraoui samir - lausanne
11/05/2011 - 14604

Commentaires

bon courage a mon ami nouara
karim - tours
05/02/2010 - 4854

Commentaires

j'ai eu l'immence plaisir de visiter cette ville magnifique par son histoite et ses sites archeologiques. je tiens à remércier monsieur amar nouara du fabuleux travail qu'il est entrain de faire
karim - tours
05/02/2010 - 4853

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L'historique est succint et n'est pas étayé. Mais je rend hommage à son auteur pour l'effort louable. Force est de constater l'absence quasi totale de production intellectuelle relative à l'ancien Mila. Si des progrès doivent être ciblés, ce serait justement par un encouragement dans ce sens. Qu' a fait la tutelle? sinon autoriser deux ou trois thèses. C'est de l'attentisme pur et simple. A observer les budgets colossaux dégagés par l'Etat les dix dernières années , ce secteur a été marginalisé. Ce n'est pas la faute à l'Etat mais bien celle des responsables locaux qui ne manifestent aucune passion pour promouvoir la préservation efficace des sites. Là n'est pas le cadre où il serait utile de citer les moyens adéquats dans ce sens. En fait je sollicite l'indulgence à votre égard car tout les secteurs à Mila sont léthargiques. j'en acquiert la conviction à chaque visite de la ville. Oui, vous me citerez bien des "projets" dont la conduite avec une lenteur inimaginable me laisse encore douter davantage d'un éventuel progrès à moyen terme. J'envie et j'apprécie la hargne et l'ambition qui se concrétise chaque jour à Sétif et le cas de Djemila est assez édifiant. En fait j'en viens à souhaiter de gommer la Wilaya de Mila et la rattacher à la Wilaya de Setif. Merci et sans rancune.
Mohamed HOCINE - Fonctionnaire - SETIF
26/10/2009 - 4437

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SALAM ALIKOM? Pour ce qui concerne la location ,c'est l'affaire de l'Apc, la wilaya ,enfin de l''ètat. Il faut qu'une décision courageuse et résponsable soit prise du moment que le site est déclaré "patrimoine protégé". A cet élan rien ne se fera d'ici l'an 3000? A cette date nous ne serons plus de ce monde si ce dérnier existera encore. Allahou aalam
ouadi - chomeur - mila
04/08/2009 - 3922

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oui je suis avec vous monsieurs sa sera des foillies archeologiques a mila ya pour le moments 3 theses de master sur mila .parmis plusieur etudes déja lancé depuis l'instalation de l'office national de gestion et exploitation des biens culturels protégés a mila .etre claire es que l'etat de site la meme avant 2 ans passé .la premeiere mosquée en algerie avans deux ans atait un lieu de depauche (pardon) maintenant elle est protéges par des gardiens h 24 aussi des chercheures du monde partout son venais a mila ya une these de doctoral sur mila affecté par une americainne (( history of mila und sidi ghanem mosqué )) vous inquité pas et soyez un peut logique.aide nous de saugarder la vielle ville de mila ...ARRETEZ LA LOCATION DES MAISONS
ammar nouara - archeologue - mila
02/08/2009 - 3905

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Effectivement il n'ya rien de nouveau sur l'historique. On attend des révèlations de la part de nos archeologues , malheureusement on est pas à Alger, regarder ce qui est en train de se faire sur la grande place.
bendali - topographe - mila
02/08/2009 - 3904

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Salam alikom, vous n'avez rien ajouter de nouveau sur l'histoire de l'antique milev. Vous avez seulement raporté ce qui a été écrit. Essayez plutôt de nous livrer ce qui a de neuf sur l'histoire de la cité romaine. Bonne recherche. ouadi
ouadi - chomeur - mila
30/07/2009 - 3893

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