Mila Les exportations de légumes en question

La proximité, la précocité des produits agricoles algériens sont deux atouts pour reconquérir notre place sur le marché extérieur à l'instar de nos voisins de l'Est et de l'Ouest, dira M. Gasmi président de l'association «Rapprochement des deux rives», domiciliée à Marseille, rencontré dernièrement lors de l'opération de finalisation d'un 1er envoi de 15 tonnes de légumes à partir du centre de conditionnement de la commune de Oued Endja, en présence du directeur du Commerce et du représentant d'ALGEX. Le centre de conditionnement en question qui emploie 30 jeunes ouvriers et ouvrières, regroupe dans une 1ère phase les exportateurs de Mila, Sétif et Khenchela. Ce centre dispose d'une chaîne de transport appropriée pour l'acheminement d'un premier quota de 15 tonnes de légumes (petits pois, fèves, poivrons et piments) sur une commande de 200 tonnes qui sera expédiée vers la France via le port de Béjaïa. La région de Mila qui constitue une plate-forme d'exportation des fruits et légumes a l'avantage d'être située sur un couloir de plaines arrosées par Oued El-Kébir à l'exemple de la commune d'Arres qui dispose de 600 serres à Grarem, Gouga et Ferdjioua selon les services de l'agriculture. Ajoutons à cela un marché de gros qui fournit journellement 300 tonnes de fruits et légumes. Dans la même perspective, un projet de convention avec les forêts prévoit la récolte de 150 ha de figues de barbarie, apprend-on auprès du centre de conditionnement de Oued Endja.