Alors que le gouvernement prène une nouvelle politique basée sur des mesures de facilitations de l'investissement touristique, entre autres, afin de parer à cette chute vertigineuse des prix des hydrocarbures enregistrée ces dernières années et qui se trouvent être fortement préjudiciables à notre économie, une économie rentière basée sur cette seule ressource, il se trouve qu'entre le discours et la réalité du terrain, il y a tout un monde et deux approches tout à fait contradictoires !Un exemple, parmi tant d'autres à Mila et ailleurs, pour illustrer cet état de fait : alors que Mila, chef-lieu de wilaya, ne dispose après 32 années d'existence en tant que telle, que d'un seul hôtel non classé, d'où un déficit criant en structures d'hébergement, un problème qui se pose surtout lors de manifestations ou autres regroupements organisés localement, les responsables de ce secteur ne font rien ou presque afin d'alléger un tant soit peu cette situation.En effet, un deuxième hôtel situé en plein centre-ville, fermé par ces mêmes services, en 2006-2007, pour causes de dégradation et d'insalubrité, a été repris puis retapé à neuf et refait de bout en bout, pour en faire une structure hôtelière digne d'un chef-lieu de wilaya, avec toutes les commodités requises pour un bon fonctionnement, y compris le recrutement d'un personnel qualifié pour les besoins du service. Seulement, les responsables de wilaya du secteur du tourisme auxquels incombe la responsabilité administrative de délivrance des agréments et autres autorisations nécessaires à l'ouverture de ce genre d'établissement, ne l'entendent pas de la même oreille, décidant de faire, selon le promoteur, dans la bureaucratie pure et dure, en exigeant des documents qui n'ont rien à voir dans ce genre de dossier.Résultat : promoteur et personnel recruté attendent, depuis des mois maintenant, une éventuelle délivrance !
Posté Le : 28/11/2016
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : A M’haé Ì„moud
Source : www.lesoirdalgerie.com