Mila - Almohades

Le tombeau de Sidi Bouyahya



Il y avait une placette où se rassemblaient tous les garçons résidant à SidiBouyahya. On la désigné sous le nom de 'ETTEBBA'( الطبة ) et qui a la signification de 'Tombeau de Sidi Bouyahya'
Voici une reproduction de l'archive trouvé au musée concernant Sidi Bouyahya.

M. Vallet président de notre société archéologique a bien voulu nous communiquer l’ouvrage de l’officier-interprète Féraud, sur l’histoire des villes de la province de Constantine (1870). Il nous a demandé, en même temps, une notice sur Sidi-Bou-yahya, grand imam de Mila, que les indigènes de notre région tiennent en très haute vénération.

Acquiesçant au désir de notre estimé président, nous ne saurions mieux faire que de relever d’abord, dans le livre du savant arabisant, la page suivante :

« Sidi Bou-yahya ben Abdallah ben Mohamed-el Haçane ben Nâman ben-Abd-el-latif, frère de Sidi Abdallah ben Serah, KORAÏCHITE d’origine, était imam des arabes qui, sous la conduite de Sidi Okba-ben Nafâ, firent invasion en Afrique l’an 667 de notre ère.

« C’est en Egypte que sa sainteté commença à se manifester par des miracles. d’Egypte, il vint à Tunis où il résida quelques années pendant lesquelles il fonda, hors de la ville, une Zaouïa qui existe di-t-on encore. De Tunis il se rendit ensuite à Bougie. Là il créa un petit oratoire à coupole qui se voit aujourd’hui sur le flan de la montagne, au fond de l’anse de Sidi Yahia et à côté de l’établissement de la marine..

Après avoir séjourné quelque temps à Bougie, il vint se fixer à Mila, où il vécut jusqu’à sa mort.

Peu d’instant avant de rendre le dernier soupir, il réunit ses nombreux élèves et leur dit ; « Pénétrez dans les bois qui entourent Mila, vous y trouverez une grotte préparée pour me recevoir et être pour la prospérité, l’objet de la vénération qui m’est due ».

La zaouia de sidi-Bou-Yahia est située dans un bois d’oliviers, à l’extrémité ouest des jardins qui entourent, comme une fraiche et verdoyante oasis la petite ville de Mila.

Le préposé actuel du mausolée de sidi-Bou-Yahia est M.khebbab Ahmed,

‘oukil ‘ judiciaire à Mila, qui a bien voulu nous donner des renseignements sur le saint dont il fait pieusement garder l’entrée de la sépulture. Nous l’en remercions cordialement.

M.Khebbab a déposé au musée Franchet d’Espétey, à Alger, tous les titres qui investissent ses ancêtres successifs de la qualité d’oukil du sanctuaire. Le plus ancien de ses titres, signé par le Bey Hocine de Constantine, remonte à 1702 ; le plus récent est une lettre en date de 1844 et portant la signature du Duc d’Aumale.

Source : suite à une recherche effectuée dans les archives du musée par maskio.



C'est un plaisir de lire un sujet sur ma placette préférée des années 60; en la lisant, c'est comme elle datait d'hier. Ettabba que de bons souvenirs, que de nostalgie! J'aimerai bien y faire un tour s’asseoir au beau milieu de la placette,jouer une partie de billes AHHH! Nostalgie quand tu tu tiens!
Samir - Milano, Italie

25/03/2016 - 296427

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