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Hépatites et maladies du foie La prévention est primordiale selon le professeur Debzi



Le professeur Debzi Nabil, spécialiste, en hépatologie au service gastrologie au CHU Mustapha-Pacha a rappelé hier, l'importance de la prévention s'agissant des hépatites et des maladies du foie en vue d'éviter les complications de la maladie.F.-Zohra B. - Alger (Le Soir)
Pour le professeur qui intervenait hier dans le cadre du forum DK News, le dépistage systématique pour les personnes à risque, et ce, surtout s'il y a un cas dans la famille, est important. «Ceci d'autant que ce sont des maladies silencieuses pour lesquelles les symptèmes n'apparaissent que lorsque la maladie est avancée et se complique. Nous ciblons ainsi l'éducation thérapeutique en vue d'accentuer la prévention, ceci notamment à travers les associations de malades», a expliqué le spécialiste. Il mettra aussi l'accent sur le fait que l'hémodialyse constitue un risque important et actuellement, il existe un dialysé sur quatre qui a contracté l'hépatite.
L'intervenant notera aussi la non-disponibilité actuellement de la trithérapie pour l'hépatite en raison des problèmes d'acheminement occasionnés par des lenteurs administratives. «J'ai honte de dire à mes patients qu'ils ne seront traités qu'en 2014. Mais il y a une liste d'attente en raison de la lenteur dans la réception des médicaments, a déclaré le professeur. Il expliquera aussi qu'il y a cinq virus et ceux qui posent problème, se sont le B et le C qui peuvent aller à la chronicité et donc à la cirrhose et au cancer du foie.
Depuis le 1er janvier 2003, le vaccin contre l'hépatite B existe et est systématique pour tous les enfants. Pour ce virus, selon l'intervenant, pour l'Algérie il y a une moyenne de la prévalence qui est similaire à celle des pays du Bassin méditerranéen. La situation de la prévalence est à 2,15%. Mais pour le sud du pays toutefois, il n'y a pas de statistique en dépit des frontières qui accentuent le risque vu que le virus peut provenir des pays africains à forte prévalence. Par ailleurs, pour le virus C il n'y a pas de vaccin, mais il y a un traitement efficace, a rappellé l'intervenant. Il dira aussi que les médicaments actuels guérissent un malade sur deux et en 2017, la pathologie disparaîtra complètement. 0,20 à 0,40% est la prévalence de cette hépatite. Ce sont toutefois les statistiques données par l'Agence nationale du sang et ne sont donc pas représentatives de la situation réelle, selon le professeur.
Le spécialiste souligne aussi le fait que le service d'hépatologie du CHU Mustapha est le premier sur le territoire national pour cette nouvelle spécialité.




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