Mila - Chigara

centre de chigara photo satellite



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Le désenclavement n’est pas pour sitôt La population de la commune montagneuse de Chigara, nichée à 1 200 m d’altitude au nord du chef-lieu de la wilaya de Mila, devra encore prendre son mal en patience. Le poids étouffant du désenclavement que subit de plein fouet cette localité de 20 000 âmes risque de peser davantage, et pour de longues années, sur les riverains. Et pour cause, cette commune rurale ne sera pas reliée à son chef-lieu de daïra, en l’occurrence Sidi Merouane, par un pont suspendu qui enjambera le lac du barrage de Béni Haroun, à l’image de celui du Bosphore (Turquie). Le projet du pont de Chigara, qui a focalisé tous les espoirs, est « irréalisable » car « nécessitant un investissement très lourd », a noté récemment Noureddine Boubaâ, directeur de wilaya des travaux publics, en marge d’une rencontre avec les représentants de la presse écrite. « Un bureau d’études national s’est même chargé de la conception de l’ouvrage selon les techniques d’un pont suspendu, mais le coût estimatif exorbitant qui avoisine les 6,5 milliards de dinars a dissuadé les pouvoirs publics de retenir cette option », a indiqué le DTP. Ce dernier a affirmé qu’en ce sens, une proposition a été faite au ministre des Travaux publics, mais sans pour autant qu’elle recueille son aval au motif que ledit projet « ne revêt pas particulièrement un intérêt palpable ni une quelconque rentabilité pour la région ». En tout état de cause, cela fait déjà 5 ans que les citoyens de Chigara endurent le calvaire au quotidien, plus exactement, depuis l’immersion, un certain mois de décembre 2003, du pont de Chigara qui reliait sur 7 km cette commune à son chef-lieu de daïra. Depuis, les villageois n’entreverront jamais le bout du tunnel, dès lors que pour se rendre à Sidi Merouane, ils sont astreints à un vrai parcours du combattant en effectuant un long et harassant détour de 35 km avec tout ce que cela suppose comme frais supplémentaires de transport et désagréments à l’endroit des lycéens devant rallier leurs établissements. Par M. Boumelih ELWATAN 24/12/2008
A/Slam Abdiche - INg - CHIGARA
19/04/2009 - 3059

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