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Aoun : «Il y aura une abondance de l'offre d'ici trois ans»



Aoun : «Il y aura une abondance de l'offre d'ici trois ans»
Au moment où le dossier de l'automobile reste l'actualité la plus suivie par les citoyens algériens, qui attendent l'annoncé des nouveaux quotas de véhicules, le ministre de l'Industrie et de la Production Pharmaceutique, Ali Aoun, a fait des déclarations à ce sujet, indiquant que «toutes les facilitations»ont été accordées pour la l'implantation d'usines de fabrication automobile en Algérie, soulignant que dans trois ans «il y aura une abondance de l'offre».Lors de son intervention au Forum de la Chaîne l de la Radio nationale, le ministre de l'Industrie a indiqué qu'«un véritable programme» de construction automobile sera lancé en Algérie, avec un passage progressif du montage à la fabrication de véhicules, indiquant que les marques qui ont intégré le marché algérien sont celles qui veulent «réellement investir», a précisé le ministre. Sur un autre volet, il a évoqué les exportations de médicaments, lesquelles, selon lui, devraient atteindre 80 millions de dollars à la fin de l'année en cours, parallèlement à la baisse de la facture d'importation, selon les prévisions du secteur.
M. Aoun a indiqué que la valeur des exportations de médicaments «connaîtra un saut qualitatif pour atteindre les 80 millions de dollars vers la fin de l'année 2024», ajoutant que la valeur des importations de médicaments avait atteint 1,2 milliard de dollars en 2023, contre 4 mds en 2022. Ces résultats ont été rendus possibles, grâce à la production locale qui couvre 72% des besoins nationaux, selon le ministre qui a précisé que ce taux serait revu à la hausse pour atteindre les 80% vers la fin de l'année 2024.
Il a indiqué que la demande locale en médicaments contre le cancer et ceux destinés au traitement des maladies chroniques sera couverte à 60%, grâce aux projets lancés dans ce cadre.
Le ministre a mis en exergue l'importance du contrôle des marges bénéficiaires des fabricants, des distributeurs et des pharmaciens, soulignant que «tous les médicaments fabriqués en Algérie sont de très bonne qualité».
Pour rappel, le ministre avait annoncé, à la mi du mois en cours, que la production pharmaceutique nationale doit atteindre plus de 4 milliards de dollars durant l'année 2024 selon les prévisions du secteur.
M. Aoun avait fait savoir que la production locale du secteur pharmaceutique, pourvue de près de 300 unités publiques et privées, avait atteint 3,56 milliards de dollars en 2023 et 3,14 milliards de dollars en 2022, notant la progression réalisée sur les dernières années.
Par ailleurs, le ministre avait souligné la régression des chiffres de l'importation dans le secteur, indiquant qu'en 2022 ce chiffre était de 1,422 milliard de dollars, en 2023 il a été de 1,293 milliard dollars et en 2024 il sera réduit à 1 milliard dollars, avait-il estimé. De plus, M. Aoun avait affirmé qu'il est prévu que l'industrie locale permette d'atteindre 80,48% de taux de couverture du marché pharmaceutique local d'ici la fin de l'année en cours, ajoutant qu'actuellement, le pays produit plus de 3.400 molécules de médicaments sur 4.500 molécules présentes sur le marché national. Par ailleurs, le ministre avait évoqué les avancées notées au niveau des projets de production d'huile végétale, notamment avec l'usine « El Mahroussa située à Alger, «qui va bénéficier d'une extension prochainement pour répondre aux besoins d'huile de table».
Djamila Sai


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