Médéa - ENVIRONNEMENT

Médéa - Le SOS du wali !





La situation de l’urbanisme, de l’environnement, du commerce informel et de l’hygiène publique a été, récemment, au centre des débats au siège de la wilaya lors d’une réunion regroupant les membres de l’exécutif de wilaya, les chefs de daïra, les P/APC et quelques représentants de la société civile.

Cette rencontre, qualifiée de première, a été présidée par le wali de Médéa, en présence du président d’APW, du procureur général de la cour et des responsables de la sécurité.

Le directeur de l’urbanisme et de la construction a présenté un exposé, appuyé de photos, mettant en évidence le regrettable état des lieux de plusieurs agglomérations urbaines envahies par l’anarchie et le désordre.

La démission de certains responsables et élus, la crise de logement et le grand retard dans les projets liés à l’habitat ne font qu’encourager cette anarchie.

Sur le volet du commerce informel, la situation n’est guère assainie en totalité, en particulier au chef-lieu de wilaya, où le centre-ville du quartier El Mordj et le boulevard de l’hôpital Mohamed Boudiaf continuent d’êtres squattés par des commerçants occasionnels de tout bord, et ce, sans s’inquiéter de la tranquillité des riverains et des patients hospitalisés.

Quant au problème de l’insalubrité publique, malgré les campagnes de sensibilisation et de volontariat organisées régulièrement, au niveau des différentes communes et quartiers, la situation ne s’est pas améliorée.

Les ordures et déchets ménagers, déposés à n’importe quelle heure de la journée, continuent d’agresser le regard et le nez des passants et visiteurs.

Le wali a instruit, dans un discours ferme et menaçant, tous les responsables et élus locaux de recourir aux méthodes répressives pour mettre un terme aux dépassements constatés çà et là, nuisant au cadre de vie du citoyen.

«Les constructions illicites, érigées depuis 2011, devront êtres démolies au plus vite. Nos villes doivent être plus propres et il faut trouver, en urgence, une solution au commerce informel», somme-t-il, fermement, les présidents d’APC.

Abdelkader Téta


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