C'est dans la grande salle de cinéma Dounyazad que s'est ouverte, samedi soir, la quatrième édition du Festival culturel national de la littérature et du cinéma de la femme, placé cette année sous le thème «L'autre regard».Devant un parterre de personnes composées d'officiels et de festivaliers, la cérémonie d'ouverture a été ouverte en présence du wali de la ville de Saïa, du commissaire du festival, à savoir Karim Moulay ainsi que Mme Kadouri, porte-parole de la ministre de la Culture et des Arts qui n'a pas pu se rendre à Saïda. Mme Kadouri lira ainsi la lettre de cette dernière, rappelant toute sa volonté à soutenir l'art en général et le cinéma en particulier, faisant remarquer en outre que le nombre de festivals qui existent en Algérie, a atteint plus de 176, en plus d'une dizaine d'autres qui viendront s'ajouter bientôt à la liste en raison de la nouvelle carte géographique de l'Algérie et ses nouvelles wilayas.
À noter que la grande comédienne Bahia Rachedi est l'invité d'honneur à cette manifestation qui met à l'honneur la femme dans toute sa splendeur.
Des hommages, en outre ont été rendus, durant la soirée, à la réalisatrice Yamina Chouikh auteure, notamment de «Rachida» et à Mme Kadouri, alors que Mama Najoua était absente au rendez-vous tel mentionné, pourtant, dans le programme.
En effet, quelques petits changements ont été rajoutés. On notera l'absence du film «Papicha» de Mounia Meddour, qui avait été remis par le Cadc donc possédant un visa culturel, mais interdit de projection par le ministère de la Culture, qui,note t-on, tarde aussi à remettre ce sésame s'agissant des courts métrages en compétition dont dix devraient entrer en lice pour le Grand Prix et la meilleure interprétation féminine.
À cet effet, un jury a été mis en place afin d'évaluer ces films. Ce jury est composé de Tahar Boukella, président, Yasmine Chouikh et Rania Serouti. Côté long métrage aussi on notera «Parkour(s)» de Fatma Zohra Zamoum, «Timgad» de Fabrice Benchaouche, «Leur Algérie» de Lina Soualem qui sera bel et bien présente, au final du festival de Saïda, mais c'est l'écrivain Waciny Laâredj qui ne pourra pas être finalement parmi nous, tandis que Maïssa Bey, Aldjia Bouhar, Nadia Benamar, Sabeha Benmansour, pour ne citer que celles-là, sont toujours d'actualité. C'est donc le film «Saliha» de Mohamed Sahraoui avec la belle comédienne Souha Oulha qui a été projeté en ouverture à l'occasion en outre de la célébration du 11 Décembre.
À cet effet, un minispectacle a été également donné, étayé entre images de guerre et les paroles poétiques d'une jeune artiste. Rappelons que le film «Saliha» raconte le parcours héroïc d'une femme moujahida. Inspiré de faits réels, «Saliha» retrace avec brio le parcours de militantisme de la martyre Zoubida Ould Kablia, jeune médecin à l'époque ayant quitté l'université pour rallier les rangs de l'Armée de Libération nationale (ALN) dans la ville de Mascara, se dévouant entièrement au service de sa patrie. Le film est écrit par le scénariste, Rabah Drif et adapté d'un livre du moudjahid Ali Amrane, un compagnon d'armes de l'héroïne «Saliha» avec la collaboration du moudjahid et homme d'Etat, Dahou Ould Kablia (son frère).La comédienne Souha Oulha a été accueillie comme il se doit par le public de Saïda qui a déroulé le tapis rouge pour ses invités.
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Posté Le : 13/12/2021
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : O HIND
Source : www.lexpressiondz.com