S’aventurer dans la culture du pistachier dans la région de Mascara est la voie empruntée par M. Zemmouri Abdelkader.
«Mon objectif ne consiste pas dans la production uniquement du pistache mais dans la création d’un parc à bois afin de permettre aux arboriculteurs locaux de développer cette culture qui constitue un axe stratégique dans l’agriculture en sec», dira M. Zemmouri.
L’idée de planter le pistachier dans la plaine de Ghriss a germé dans la tête de ce spécialiste en agriculture qui assume, depuis 2012, les responsabilités de la direction d’une ferme-pilote à Maoussa, à 10 km de Mascara, en constatant une importante superficie de terre au lieu-dit Halouma non exploitée. C’est ainsi qu’il a décidé de mettre en valeur quatre hectares et tenter cette expérience qui commence à porter ses fruits.
«Élargir la parcelle plantée est tributaire des résultats», nous répond notre interlocuteur.
Et d’ajouter: «Réussir la culture du pistachier dans la région de Mascara, notamment les variétés de Batouri et Achouri ne nécessite pas des investissements colossaux. Juste de la volonté».
M. Zemmouri fait, en outre, partager son savoir-faire avec les étudiants de l’institut national spécialisé en techniques agricoles de Tighennif.
«L’agriculture, c’est ma vie. Raison pour laquelle je la partage», nous dit-il.
La culture de l’arganier à Mascara est un autre projet que M. Zemmouri veut réaliser.
Photo: M. Zemmouri dirige une ferme-pilote de culture du pistachier
Abdelouahab Souag
Je suis un véritable passionné de l'agriculture. Une passion qui ne m'a jamais quittée durant ma carrière professionnelle fort riche d'enseignements. 32 années de loyaux services pour un secteur hautement stratégique. Aussi, me suis - je retrouvé depuis 04 années comme expert consultant auprès d'un bureau d'étude pour mettre mon capital expérience au service des postulants à l'investissement agricole et qu'à ce titre je ne peux que vous encourager à continuer votre louable initiative concernant la culture du pistachier ou d'autres espèces - pourquoi pas ?- afin de disposer de référentiels à ciel ouvert - grandeur - nature vis à vis de son adaptablité aux conditions de milieu et par ricochet de sa rentabilité pour les agriculteurs ou à moindre mal l'intérêt que peut représenter cette espèce au plan environnemental pour des espaces en mal d'efforts de préservation et de protection. Merci à vous en espérant avoir retour à ma présente.
mazou mahmoud - ingénieur agronome en retraite - BOUMERDES, Algérie
13/02/2017 - 324754
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Posté Le : 24/06/2016
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Photographié par : Photo: El Watan ; texte: Abdelouahab Souag
Source : elwatan.com du jeudi 23 juin 2016