Mascara - PATRIMOINE

Houari Chenoufi. Technicien en agriculture à Mascara: «Seules les cultures précoces en pâtissent»



Houari Chenoufi. Technicien en agriculture à Mascara:  «Seules les cultures précoces en pâtissent»




Houari Chenoufi (photo), un technicien en agriculture spécialisé en production végétale et ancien délégué des services agricoles à Mascara, reste optimiste pour la campagne agricole, mais insiste sur l’exploitation des ressources hydriques.

- Lors du forum d’El Moudjahid tenu le 17 janvier, le directeur général de l’Office national de la météorologie (ONM), Brahim Ihadadène, a fait savoir que c’est la wilaya de Mascara qui a connu le déficit le plus élevé en pluviométrie par rapport à la normale (-54%). Quelles sont les conséquences de ce déficit?

En effet, jamais la wilaya de Mascara n’a connu une telle situation. Le déficit en pluviométrie qui a prévalu durant plusieurs mois a entraîné des pertes importantes dans les cultures semées précocement, notamment l’orge et l’avoine. Dans certaines régions de la wilaya, comme Tizi, Oued Taria, Bou Hanifia, Hacine, la plaine de Ghriss et celle de Habra, le manque de pluie et la hausse marquante de la température ont causé la perte de nombreuses cultures et des superficies importantes ont été endommagées.

- Les services agricoles de la wilaya ont appelé les céréaliculteurs à recourir à l’utilisation de l’irrigation d’appoint pour pallier le déficit hydrique. Les fellahs peuvent-ils répondre à cet appel?

Faute de système d’irrigation adéquat, les agriculteurs, que ce soit à Mascara ou dans d’autres régions, ne comptent que sur la pluie pour irriguer leurs terres. Pour être plus clair, l’agriculture d’une manière générale dépend uniquement et directement des précipitations. Les fellahs ne profitent pas suffisamment des différentes ressources hydriques que compte la wilaya.

- Les dernières pluies auront-elles un impact positif?

Ce sont des pluies salvatrices. Le spectre de la sécheresse a été écarté bien que l’apport pluviométrique demeure faible. Afin de garantir une production appréciable, les précipitations des mois de février et mars sont indispensables.


Abdelouahab Souag







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