Mascara

FAF - Il aurait renoncé à sa démission: Charaf-Eddine Amara sommé de présenter ses bilans



Coup de théâtre à la FAF. Charaf-Eddine Amara a pris tout le monde à contrepied en renonçant à sa démission, tout en refusant de procéder à la traditionnelle passation de consignes avec Mohamed Maouche, désigné président intérimaire. Selon notre source, Charaf-Eddine Amara, qui avait annoncé publiquement son départ, aurait été sommé d'organiser une assemblée générale ordinaire pour présenter ses bilans et ce, afin d'éviter le vide juridique. Alors, comment peut-on expliquer ce revirement de situation 'Selon notre source, cette décision serait liée au refus des membres du bureau fédéral de démissionner. Aussi, la sortie d'Amar Bahloul, qui aurait laissé entendre qu'il serait candidat à la présidence de la FAF, a mis la puce à l'oreille des premiers responsables du sport en Algérie.
Aujourd'hui, les membres du bureau fédéral sont divisés et certains accusent Amar Bahloul d'être l'instigateur principal de cette situation de confusion. D'autres estiment que Charaf-Eddine Amara ne contrôle plus rien ce qui confirme qu'il n'avait aucun contrôle sur les prises de décisions. D'ailleurs, l'acharnement de l'actuel BF à rester en place malgré l'annonce de départ du président en est la preuve que ses principaux détracteurs n'attendaient que le moment opportun pour aspirer à d'autres promotions dans les différentes commissions de la FAF. Peine perdue puisque c'est Charaf-Eddine Amara qui présidera la prochaine réunion du BF, le 11 avril prochain et qui risque d'être explosive avant l'AGO.
Là, on se dirige vers une assemblée élective pour élire un nouveau président avec un bureau fédéral qu'il aura lui-même choisi. Dans ce même contexte, on vient d'apprendre que ceux qui ont refusé de se soumettre à la loi du cumul sont menacés de radiation à vie par le MJS. Les concernés par cette mesure seraient, selon nos informations, Yacine Benhamza, vice-président de la FAF et président de la commission du football professionnel, Rachid Oukali, président de la commission finances et Amar Bahloul, président de la commission de coordination des Ligues. Alors, est-ce le début de la fin de l'actuel bureau fédéral qui ne fait plus l'unanimité chez le large public algérien ' Les évènements se sont précipités.
L'occasion de remettre de l'ordre
Qu'on le veuille ou pas, une seule raison est à l'origine de cette situation qui n'honore gère ses auteurs. La prétendue «souveraineté» des membres de l'assemblée générale qui constitue le grand mal, qui a détruit le football algérien, notamment ces vingt dernières années, aussi bien au niveau des clubs qu'au sein des différentes fédérations sportives. Suivant une certaine logique, l'adoption d'un bilan ou l'élection d'un président s'effectue sur la base d'un projet sportif et d'un programme. Or, chez nous c'est l'intérêt personnel qui dicte les démarches à entreprendre. C'est la réalité du terrain. Il est donc grand temps au MJS d'intervenir et de réfléchir à de nouveaux mécanismes pour élaborer une réglementation digne de ce nom et changer les règlements pour mettre fin aux mascarades de notre football.
Tout le monde sait ce qui se trame dans les assemblées générales, mais personne ne veut lever le petit doigt pour changer les choses. La médiocrité a atteint son paroxysme dans le processus de renouvellement des présidents des clubs et des ligues régionales et de wilaya.
D'ailleurs, certains sont en poste depuis presque trois décennies ! Aussi, il se passe des choses bizarres au sein de tous les clubs prétendus professionnels et amateurs où l'on assiste à des transgressions à la pelle aux yeux des représentants des DJS, censés veiller au contrôle de ces assemblées générales et d'accompagner les clubs pour le respect des lois en vigueur et des règlements.


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