De quelle mystérieuse existence ont jadis vécu toutes ces régions ? Les monts d'alentour semblent en garder éternellement le secret en leur sein comme en un tombeau impénétrable.
... Nous sommes, en effet, au-delà des limites extrêmes des pays que, durant près deux siècles, depuis l'empereur Auguste jusqu'au premier des Antonins, les Romains occupèrent, au-delà de ce qui paraissait aux historiens antiques les confins de la terre habitable.
N'est-ce pas bien plus au nord de ce département d'Alger, à plus de 100 kilomètres, non loin de Djelfa, à Ain-ès-Sultan, que les légions des proconsuls bornèrent leur conquête, que les aigles romaines arrêtèrent leur triomphal élan ?
Si, parfois, s'aperçoivent encore des vestiges de quelque passage des anciens maîtres du monde, ce n'est que marquer le rappel d'une troupe impétueuse de soldats pourchassant un ennemi dont on ignorait le nom et qui s'échappait toujours parce qu'il savait mettre entre ses poursuivants et lui les plaines meurtrières par leur stérilité brûlante et leur manque d'eau, ou bien ce n'est que pour indiquer la venue jusqu'en ces lieux de quelques audacieux épris d'aventure, mais qui n 'osaient plus continuer leur marche en avant à cause du caractère insondable, comme un gouffre effrayant, de ces mornes étendues.
On racontait seulement que ce pays formait la partie extrême de l'antique Gétulie, et que ses habitants, sans cités et sans feux, avaient la vie sauvage des primitifs et des nomades, condamnés, pour se nourrir, à manger des racines.
Il y avait des traditions si fabuleuses qu'on les rapportait avec étonnement. L'Oued Mzi, rivière qui baigne Laghouat, n'est-il pas désigné par Juba comme formant les sources du Nil ? Etrange oued qui, par ses fantasques et capricieuses disparitions sous terre, était bien fait pour frapper l'imagination des anciens. Il prend sa source dans le versant méridional de l'Atlas, arrose Tadjmout, s'enfuit sous les sables pour ne revoir le jour qu'à Laghouat, disparaît encore pour ressusciter plus loin sous le nom d'Oued-Djdi, pour parcourir une distance d'environ 150 lieues et se perdre dans les bas-fonds d'un lac connu aujourd'hui sous le nom de Chott Melghir.
Pline relate ainsi la version de Juba :
« L'origine du Nil est dans une montagne de la Mauritanie inférieure, il y forme un lac marécageux nommé Milidès. Indigné, au sortir de ce lac, de couler dans des lieux stériles et sur des plaines de sable, il se cache sous terre, l'espace de plusieurs journées. Il reparaît bientôt dans la Mauritanie césarienne, chez les Massésiliens, en s'élançant d'un lac plus considérable que le premier et qui offre pour preuve d'identité les mêmes animaux. Après avoir examiné en quelque sorte la civilisation des hommes dans ces localités, il se couche encore sous les sables, l'espace de vingt journées, jusqu'à ce qu'il atteigne le pays des Ethiopiens orientaux. Là, sentant qu'habitent des hommes, il jaillit probablement de la source appelée Nigris, puis, servant de limite entre l'Afrique et l'Ethiopie, peuplées, sinon de nations nombreuses, du moins d'animaux sauvages, de bêtes farouches, et couvertes d'immenses forêts, il coupe en deux l'Ethiopie sous le nom d'Astapus qui, dans la langue du pays, veut dire : eaux sortant des ténèbres. »
Ce sont ces ténèbres qui assurent aux Gétuliens nomades leur si longue indépendance. Pour indestructible rempart n'ont-ils pas toujours l'abîme que forme l'incommensurable espace ?
Encore tous les monts environnants se dressent comme des sphinx et cachent l'histoire sous leur masse immuable. Quelle part prit cette région aux luttes contre l'audacieux et puissant empereur Théodose qui, dit-on, ne craignit pas d'apparaître en vue même des palmiers entrecoupant la sépulcrale stérilité de ce désert ? Quel fut le rôle des Gétules alliés aux Vandales de Genséric ? Nul ne saura jamais rien ; tout ce pays est abandonné aux ténèbres, le temps semble n'avoir aucune prise sur lui, c'est vraiment le pays de l'éternel silence.
Mais l'Islam apparaît plus intrépide et plus actif que le génie et le courage de Rome, il pénètre dans l'abîme où n'osèrent s'enfoncer les plus hautains conquérants. Ces extrêmes limites du monde habitable dont parlaient les historiens latins, voici que les fils de Mahomet les reculent sans crainte de l'ensevelissement des immenses tempêtes jusqu'alors ignorés, bravant le mystère de l'espace et marquant le désert lui-même de leur farouche et rude empreinte.
L'orgueilleuse et puissante Rome s'était contenté des bords méditerranéens et des régions avoisinantes ; ils vont, eux, vers les mers de sable et de rochers de feu, leur foi conquérante les pousse dans l'inconnu même, ils voient s'ouvrir devant eux les portes de l'infini.
Des tribus errantes, indique la tradition de ce pays, celle des Ouled Salem, des Beddara, des Oulad Sekhal, des Oulad Zid, trouvèrent propices les bords de l'Oued Djdi ; ensemble, elles bâtirent un village auquel fut donné le nom de Ben-Bouta.
L'exemple était donné, d'autres tribus, produits de la migration de diverses régions, s'établirent aussi près du fleuve sacré par le bonheur de l'eau qu'il accordait à tout nomade, par la végétation qui invitait à la vie sédentaire. C'est ainsi que les Oulad Bou-Ras, venus de Biskra, créèrent le village de Bou Mendala, que les Oulad Bou Zian, formèrent les villages de Medjel et de Sidi Mimoun, et que des émigrants de la tribu des Oulad Youssef, originaires du Mzab, établirent les villages de Bedlah et de Kasbet ben Fetah.
Le bonheur aurait pu s'établir dans ces lieux, mais il fallait le gagner, le temps n'avait pas achevé ses épreuves. La discorde régnait, en effet, très souvent, entre tous ces villages. C'était l'époque tragique où les habitants de Bedlah étaient obligés de s'enfuir et de s'établir, après une journée de marche, au ksar de Tadjmout, époque qui vit aussi l'étrange et miraculeuse disparition des habitants de Kasbet Ben Fetah.
Ceci se passait en1666. Alors, vivait à Ben Bouta, Sidi En-Nacer connu dans toute la région pour avoir en ses mains la plupart des pouvoirs de Dieu. N'est-il pas celui qui avait le plus de mystique ferveur, et sa science n'était-elle pas aussi grande que sa croyance ?
Sa bonté était si profonde et si vaste qu'elle ne pouvait être que d'inspiration céleste. Qui était souffrant trouvait auprès de lui l'achèvement de ses maux ; le mari adultère acquérait, grâce à sa bénédiction, toutes les vertus de la fidélité, et la stérilité était bannie de l'épouse qui, pour une maternité prochaine, implorait le secours de ses prières.
Mais les saints musulmans en ceci de particulier qu'ils ont beau avoir un très grand cœur et une divine, étant faits du même limon que les autres hommes, ils sont parfois sujets aux mêmes ressentiments que leurs frères humains.
Pourquoi Sidi En-Naceur n'aimait-il pas Ali ben Bellag, fils du cheikh de Kasbet-ben-Fetah, et lui refusait-il impitoyablement toutes les grâces instamment implorées ? Parmi ces dernières, n'y avait-il pas la plus pressante et la plus éperdue ? Ali ben Bellag adorait Djohora qui était aussi savante que belle, il désirait en faire sa femme. Mais était fille de Sidi EnNaceur, et l'inexorable saint, plutôt que de la donner à celui qu'il méprisait, voulut la marier à un jeune homme de son ksar, du nom de Said ben Bouzahar.
Or, Ali ben Bellag, informé des noces, pénètre dans la chambre nuptiale, tue son rival et emporte Djohora. Il n'écoute pas son amour et fait sa maîtresse de celle qu'il adore ; mais les gens de Sidi EnNaceur se sont élancés à la recherche de la fille de leur marabout, ils viennent surprendre Ali ben Bellag dans sa retraite. L'amant se sent perdu.
Alors, plutôt que d'abandonner sa chère Djohora, il la poignarde de la même arme qu'il avait assassiné Said ben Bou Zahar, et, comme les gens de Sidi En-Naceur vont s'emparer de lui, il retire le stylet qu'il avait plongé dans le sein de l'aimée et l'enfonce dans le sein. Ali ben Bellag tombe auprès de Djohora, tragédie saharienne, effrayante comme un drame d'Eschyle et qui aurait pu inspirer l'âme ardente de Shakespeare.
Sidi En-Naceur, accablé de sanglots à la fois et de colère, ne sachant sur qui se venger, s'en prit au village natal de Ali ben Bellag ; il remplit de sable le creux de sa main et souffla dessus en maudissant :
« Que Dieu disperse les habitants de Kasbet ben Fetah comme mon souffle a dispersé ces grains de sable. »
Or, la malédiction se réalisa comme par enchantement : les habitants de Kasbet-ben-Fetah étaient tout à coup projetés à 300 lieues environ de leur ksar, à un endroit inconnu où s'étaient déjà réfugiés quelques gens du Fezzan, coupables d'avoir tué l'un des leurs.
Et ceux qui étaient déjà là demandèrent à ceux qui étaient si miraculeusement transportés parmi eux :
- D'où venez-vous ?
A quoi il fut répondu :
- De Kasbet ben Fetah où nous étions encore à notre dîner d'hier.
Ces deux derniers mots se disaient : Gheda amès et ce sont ces mots que les proscrits du Fezzan et de Kasbet ben Fetah retinrent pour nom, Ghadamès de la ville qu'ils allaient fonder à l'endroit où l'étrange destin les réunissait.
Sidi En-Naceur ne voulut plus vivre dans le ksar où il avait tant souffert, il s'exila de Ben-Bouta et voulut demeurer loin du monde dans la solitude même du désert où, longtemps, il vécut en anachorète.
Sa piété, à la fin, toucha profondément la tribu des Harrar ; ceux-ci le supplièrent de venir se fixer parmi eux, et afin qu'il pût mieux refaire son existence, ils lui offrirent de lui constituer un harem avec quelques-unes de leurs filles, et de son choix. Sans doute qu'à cette charmante proposition Sidi EnNaceur sentit que de beaux jours lui étaient encore réservés, et qu'en sa soixantième année, il pourrait retrouver le bonheur qu'il avait cru perdre pour toujours.
Il prit quatre femmes et en eut quatre filles. Le souvenir tragique de Djohora se présenta à sa mémoire, et il regretta si amèrement de n'avoir pas de garçons qu'il répudia toutes ses épouses. De quatre nouvelles femmes, il eut encore quatre enfants, parmi lesquels un garçon, Sidi En-Naceur remercia Dieu de l'avoir enfin exaucé.
Son grand bonheur ne fut plus jamais troublé et il se consacra tout entier à la piété. Chacun assurait qu'il était un saint. Quand il mourut à l'âge de soixante-dix ans, les Harrar lui édifièrent une koubba autour de laquelle ses descendants plantèrent leurs tentes et ils devinrent si nombreux qu'ils constituèrent la tribu religieuse des Oulad Sidi En-Naceur.
Mais le désordre dont nous avons parlé plus haut et qui régnait parmi les ksour de Bou Mendala, de Medjal et de Sidi Mimoun, établis sur les bords de l'Oued Mzi, continuait à exercer ses impitoyables ravages. Les luttes devenaient de plus en plus sanglantes, la mort creusait des abîmes qui auraient paru infranchissables si un péril plus grand n'était venu modifier toutes choses.
La fertilité de l'Oued Mzi était réputée fort au loin : des nomades arrivaient de tous côtés, et avec eux, très souvent, des coupeurs de route et des bandes de pillards. Tous les villages étaient victimes de ces brigands et tous s'émurent.
Or, était survenu à Ben-Bouta un autre marabout réputé pour sa haute piété et les multiples faveurs qu'il tenait de Dieu. Il se nommait Sidi El Hadj Aissa, né à Tlemcen, en 1668.
Sidi El Hadj Aissa, ayant la divine ambition de faire des prosélytes, alla d'abord à Oran se recueillir et s'instruire parmi les maîtres les plus célèbres pour leur sainteté et leur savoir. Il décida ensuite de convertir les populations sahariennes, descendit vers le sud, séjourna quelque temps parmi les Harrar et s'établit, en 1698, à Ben Bouta.
Il s'appliqua à rendre meilleurs les habitants de ce ksar, et, pour qu'il n'eussent plus rien à craindre de l'envahissement des nomades, il fit entourer Ben-Bouta de murs épais. L'influence de Sidi El Hadj Aissa ne tarda pas à s'étendre hors de cette enceinte, et c'est lui que les gens de Bou Mendala, de Medjal, de Sidi Mimoun vinrent religieusement consulter.
Sidi El Hadj Aissa se contenta simplement de leur montrer l'exemple de Ben-Bouta. Les villages ennemis n'avaient qu'à oublier leurs querelles intestines et qu'à se rapprocher les uns des autres pour opposer un front commun aux pillards.
Mais quel nom donner à la ville nouvelle englobant entre ses murs de défense tous les anciens ksour ? Or Ghaouth désigne une maison entourée de jardins. Ainsi s'élevaient toutes celles de Ben Bouta, de Bou-Mendala, de Medjal, de Sidi-Mimoun. Au pluriel de Ghaouth fut ajouté l'article El. El-Aghouat, c'est-à-dire, comme nous l'avons dit, la réunion de maisons entourées de jardins, étaient fondé,grâce à Sidi El Hadj Aissa. Ceci se passait vers 1700.
Laghouat, dérivation d'El Aghouat, étaient sous la protection de son marabout, il put vaincre ainsi toutes les difficultés de sa récente création.
Mais la nouvelle ville était inquiète à cause des menées parfois sanglantes de l'oasis voisine, El Assafia, jalouse de son extension. Les habitants des anciens villages eurent donc encore une fois recours à Sidi El Hadj Aissa, à qui ils demandèrent, contre la promesse d'un don d'argent, de les débarrasser de leurs dangereux rivaux. Le marabout accepta cette offre et, en une immédiate et ardente prière, implora Dieu de venir à son aide et de lui prêter sa foudre.
L'air était tranquille et le ciel était pur. Tout à coup se déchaîna un violent orage ; les vents, les grêles, les tourmentes de sable entrèrent en action, et ce fut la démolition des maisons, la disparition des troupeaux, la mort d'un grand nombre d'habitants. El-Assafia était complètement ruinée.
Mais l'humanité est ainsi faite que les choses les plus contradictoires surgissent si inopinément qu'elles deviennent inexplicables. Laghouat devait une nouvelle et plus grande puissance à son marabout, il aurait du se montrer reconnaissant ; or, l'ingratitude s'empara de son cœur, il renia l'accord préalablement établi et refusa de remettre à Sidi El Hadj Aissa l'argent promis.
Le marabout, frustré de son gain, entra dans une impitoyable colère, car ainsi que nous l'avons fait remarquer pour Sidi En-Naceur, les saints musulmans se rattachent à la terre par les faiblesses humaines, étant parfois sujets aux mêmes défauts que leurs semblables.
Sidi El Hadj Aissa, oubliant son caractère sacré, se laissa aller, comme un autre homme, aux pires injures.
« Sachez, ô Beni-Laghouat ! que le tort que vous avez voulu me faire retomber sur vous de tout son poids, car vous avez brisé par votre odieuse cupidité et votre ingratitude le lien qui me rattachait à vous. Par Dieu ! vous me faite regretter tout le bien que je vous ai fait et j"en suis arrivé à désirer pour vous le malheur qu'à votre sollicitation, à vos prières, j'ai fait tomber sur des gens qui certainement valaient mieux que vous ! »
il poursuivit encore :
« J'avais résolu de mourir au milieu de vous, mais Dieu me préserve, après ma mort, du contact de vos cadavres ! Je vous abandonnerai noyé dans la frange de votre avarice et de votre mauvaise foi. »
A ces malédictions, il ajouta la plus sinistre des prédictions :
« Le tourbillon de la puissance et de la volonté céleste m'a rendu victorieux. Le malheur et la destruction viennent de fondre sur nos ennemis… les murs s'écroulent, battus par le canon ; la ville en feu ressemble à une fournaise, les cadavres restent la proie des vautours…
« La malédiction de Dieu a atteint le plus beau des ksour. Les habitants sont dépouillés de leurs biens… J'y vois arriver des troupes innombrables et ces troupes ne sont point musulmanes… »
Mais ces menaçantes paroles n'intimident pas les gens de Laghouat, qui continuent à ne pas réaliser les promesses qu'ils ont faites à leur marabout.
Or, les habitants d'El Assafia apprennent les regrets, à leur encontre, de Sidi El Hadj Aissa et pensent que le moment est favorable pour entrer en grâce auprès de celui qui, par les éléments du ciel, fit détruire leur village. Ils viennent le trouver et le supplient d'accepter de leur part l'argent que les habitants de Laghouat lui ont promis.
Sidi El Hadj Aissa, heureux de cette compensation, conseille à ses généreux donateurs de reconstruire leur ksar et aussi « de ne jamais manquer aux égards que vous devez aux envoyés de Dieu ».
El Assafia est ainsi rebâtie non loin de son ancien emplacement, en 1706, et, depuis, El-Assafia vit en paix.
Sidi El Hadj Aissa, alors âgé de trente-huit ans, quitte Laghouat pour des lieux moins ingrats, mais le souvenir de la ville qu'il a fondée n'a pas disparu de son cœur. Laghouat est sa création, il n'en a eu, pendant des années, à cause de sa foi et du respect qu'il imposait à tous, que la direction spirituelle, mais que ses fidèles observaient dans tous les actes de leur vie et dans le gouvernement même de leurs intérêts. Vers la fin de son existence, Sidi El Hadj Aissa en a l'invincible nostalgie et, dans son regret, il oublie toutes les rigueurs de ses malédictions, il donne lui-même le plus complet démenti à toutes ses malédictions en retournant à Laghouat où il est reçu avec la même ferveur qu'au printemps de sa vie. Il y meurt en 1737, à l'âge de soixante-neuf ans.
Il avait dit autrefois qu'il demandait à Dieu de préserver sa dépouille mortelle du contact des cadavres de Laghouat, c'était seulement dans un jour de colère dont les saints comme lui n'étaient malheureusement pas exempts, mais son amour pour sa chère ville faisait qu'il y était enseveli comme il avait si souvent souhaité. Les habitants de Laghouat n'étaient-ils pas redevenus très fiers de leur vieux marabout ? La mort de ce dernier consacrait à jamais ce mystique orgueil.
Sidi El Hadj Aissa fut enseveli sur un mamelon qui domine Laghouat, et sa koubba devint, dès cette heure, l'objet d'une constante vénération. Comme au temps le meilleur de sa fervente et belle existence, Sidi El Hadj Aissa, mort, continua à accorder ses ferveurs à ses fidèles ; des miracles s'opérèrent au lieu même où il fut enseveli.
Sa koubba demeure encore sacrée au cœur de tous les musulmans de notre Sud algérien. Sidi El Hadj Aissa peut dormir en paix dans sa tombe ; sa ville lui survit, toujours fidèle à son souvenir, et le soir où les étoiles s'allument comme de pieuses veilleuses, tandis que la brise se fait plus tendre et souffle avec amour sur tous les arbres, il semble que la chanson de tous les palmiers de l'oasis soit l'hymne qui, montant de la terre aux cieux, célèbre le grand nom et la gloire immortelle de Sidi El Hadj Aissa, envoyé de Dieu parmi tous les vivants et fondateur de ville pour abriter la pauvre humanité.
Je ne sais pas d'ou recoltrent ces racontards ces histoires à dormir debout.
yakhi khorti !!!
L'histoire, espece de racontard, ne se dit pas par des mensongers, elle est le sentiers des messagers, elle doit etre tres respectee.
Si l'on n'est pas sur de ce qu'on dit, c'est qu'on est en train de mentir ehchmou min hadh el kedheb ya mounafikine : Wa idha haddatha kadhiba, ... est qu'on il dit: IL MENT. N'est ce pas votre troisieme qualificatif...???
delam hamid - sans - laghouat, Algérie
17/11/2011 - 22276
Bonjour;ce recit me parait plus comme les récits mythiques de l'iliade,l'odyssée d'homere plein de fables,n'ayant aucun trait a l'histoire.Les saints de Dieu n'onts jamais etaient attachés aux convoitises des communs mortels tel que l'argent et les femmes.
Houyou Belkacem - Laghouat, Algérie
27/11/2010 - 8693
Arrière petit fille de SIDI EL HADJ AISSA ,MERCI de ce commentaire très enrichissant, je comprends mieux toutes ces choses que je vis depuis toutes ces années.
vincent naceira - Lens
26/12/2009 - 4639
je participerai ulterieurement dont le but d' enrechir le present sit inchaallah....
kaderhadj - comptable - laghouat
03/01/2009 - 2458
salam aleikoum! c'est magnifique ce recit ; moi meme je decouvre son vecu; je suis la petite fille de Hadj AIssa Boumediene et une question comment avez-vous pu resumer sa vie à travers quoi ou à travers qui? tous ces petits details ; c'est impressionnent , merci de me repondre
Hadj Aissa Khedidja - Roubaix
19/11/2008 - 2208
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Posté Le : 02/10/2007
Posté par : nassima-v
Source : www.tamurth.net