Au seuil du désert, cette oasis est célèbre par ses jardins, superbement décrits par le poète Abdellah Ben Kerriou et d'où elle tire son nom. Laghouat fut fondée par les "Hilaliens" au XIéme siècle (tribus nomades venues d'Arabie à partir du Xème siècle) qui islamisèrent une population constituée essentiellement de "Gétules" (Berbères du sud). La plus ancienne mosquée de la ville est celle d'El-Atik dans le quartier des "Ouled Serghine ", fréquentée à l'époque par le patron de la ville Si El Hadj Aissa et par le fondateur de l'ordre des 'Tidjania", Si Ahmed Tidjani d'Ain Madhi. Dès l'occupation Française vers 1852, la ville fut érigée en fort militaire et joua le rôle de chef-lieu des territoires militaires du sud. De l'époque de la résistance à cette occupation, on retiendra le nom de Nacer Chohra, ce compagnon de l'Emir Abd El Kader qui organisa le soulèvement de la population. La rivalité, pour ne pas dire l'opposition qui dresse les deux bastions forts de cette wilaya, Laghouat et Hassi R'mel l'un contre l'autre, pourrait illustrer de façon réelle l'éternel antagonisme qui existe entre l'ancien et le nouveau, le traditionnel et le moderne. A quelques 400 km d'Alger s'étale la wilaya de Laghouat sur une superficie de 25052km2. Constituée de deux zones naturelles distinctes: les monts du Djebel Amour et de vastes étendues steppiques. Hassi R'mel cette ville rivale de Laghouat (et qui se situe à quelques 100km au sud) est en réalité un centre industriel d'extraction de gaz naturel qui a fait d'elle un bastion essentiel de l'économie Algérienne. Ce rôle fraîchement acquis, et qui remonte aux année 1970, a fait " beaucoup d'ombre " à Laghouat en absorbant la majorité de la main d'œuvre attirée par des salaire faramineux
Posté Le : 12/04/2014
Posté par : patrimoinealgerie