arrestations et tortures des prisonniers algériens

LES PRISONS

Depuis leur résistance contre
l’occupation française en
1830, les Algériens connurent
les prisons et bon nombre parmi
eux y furent détenus, aussi bien à
l’intérieur qu’à l’extérieur du pays.

En soi, la prison est une sorte de centre entouré de murs, surmontés de barreaux de fer entourés pour la plupart de fils barbelés électrifiés. Ce qui rend difficile pour le prisonnier le fait même de penser à s’en évader.

Au cours de la période de la Révolution, les prisons étaient réservées au premier degré aux moudjahidine et aux personnes accusées d’appartenir au Front et à l’Armée de Libération Nationale. Ils y étaient conduits après que diverses peines de prisons aient été prononcées à leur encontre. Selon le degré de la peine, ils étaient enfermés soit dans des cellules, des ailes ou des geôles.

Certaines prisons jouissaient d’une forte réputation en raison de la dureté des conditions de détention et des mauvais traitements infligés aux prisonniers par ceux qui avaient la charge de les garder.

Parmi celles-ci, on citera :

- La prison de Serkadji à Alger

- La prison d’El Harrach à Alger

- La prison de Zemala à Berrouaghia

- La prison de Tazoult à Batna

- La prison de Tlemcen

- La prison d’Oran

- La prison d’El Asnam

- La prison de Blida

- La prison de la casbah à Constantine

- La prison d’Annaba

- La prison de Tizi Ouzou

- La prison de Djelfa

- La prison de Tiaret

- La prison de Sidi Bel Abbès

- La prison de Mostaganem

- La prison de Mascara

- La prison de Mohamadia

- La prison de Béjaïa


..........................................yabous le 25/06/2010

...........................................a.mokrani