Jijel - Selma Benziada

Tourisme de montagne à jijel: un produit à promouvoir



Tourisme de montagne à jijel: un produit à promouvoir




Elles sont rares, voire exceptionnelles, les tentatives de dresser sa tente en montagne pour passer une nuit à humer l’air pur dans les monts forestiers les plus denses, à Jijel.

L’appréhension des risques sécuritaires est encore de mise chez les visiteurs de cette wilaya qui se comptent, chaque été, par dizaines de milliers.

De petites initiatives pour lancer des expéditions en montagne sont, cependant, observées depuis quelque temps, à la faveur de cet engouement pour la forêt et ses vertus naturelles.

Aïn Lemachaki, la fontaine miracle de la commune de Selma Ben Ziada, à 44 km au sud du chef-lieu de la wilaya de Jijel, est la première destination des tentatives engagées pour faire du tourisme de montagne un produit touristique local.

«Nous avons lancé une première visite à cet endroit, il y a trois ans. Depuis, cette fontaine est devenue une destination de choix pour de nombreux visiteurs de la région», rappelle le promoteur de l’office jijelien du tourisme.

«Nous comptons quotidiennement plus d’une centaine de voitures avec de nombreuses personnes, leurs plaques d’immatriculation indiquent qu’elles viennent, notamment, de Biskra, Ouargla, El Oued et bien d’autres wilayas du Nord», affirme, pour sa part, le P/APC de cette commune montagneuse.

Aïn Lemachaki, une source d’eau qui étonne ses visiteurs par le débit et l’intermittence des flots d’eau qu’elle laisse jaillir des entrailles de la montagne qui la surplombe, n’est qu’un point parmi d’autres à visiter à Jijel.

Cette wilaya est réputée par sa densité forestière du pays. Avec un couvert végétal de plus de 80%, Jijel et toutes ses régions nord, de Oued Z’hor aux limites frontalières est avec la wilaya de Skikda, et à l’Ouest avec Bejaïa, offrent des opportunités immenses au tourisme de montagne, qui est à ses premiers balbutiements.

«Même s’il est considéré comme un produit touristique secondaire par rapport au tourisme balnéaire, le tourisme de montagne, l’écotourisme dans son ensemble, reste pour nous la principale mission de nos activités», soutient le responsable de l’office jijelien du tourisme.

«Il reste juste à développer quelques activités, telles que le parapente, le kayak, le vélo tout-terrain, pour lesquelles nous travaillons afin de créer des sections sportives de plaisance», ajoute-t-il.

Pour donner plus de présence à ce tourisme, une journée d’exhibition est prévue, en septembre, à Erraguene, l’autre commune montagneuse des monts Babors, qui fascine par la beauté de son sublime paysage et son barrage.

Photo: Le parc naturel de Taza enregistre un nombre important de visiteurs



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