Le CET pointé du doigt à Taher

Le centre d’enfouissement technique (CET) de Demina, dans la commune de Taher, décrié depuis longtemps par des élus de l’APC, dont l’ex maire démissionnaire, revient au-devant de la scène après le phénomène de mort de poissons d’eau douce.

Ces derniers ont été relevés sur oued Boukraa et principalement dans son parcours au sud de la commune, soit près dudit CET. Les riverains ont relevé ce phénomène, ayant touché de grandes quantité de poissons d’eau douce inertes, essentiellement dans la partie du cours se trouvant en aval du CET. C’est ce qui fait que le doigt est directement pointé vers cet établissement dont les dangers avaient été particulièrement reconnus par l’ex-P/APC, lors d’un point de presse en janvier 2014, et au cours duquel il avait parlé de la «non-conformité du CET de Demina dont la seconde cuvette, censée recevoir les liquides, n’avait pas été réalisée» (El Watan du 20/01/2014).

Et c’est justement ces lixiviats qui sont suspectés de polluer le cours d’eau et mener à la mort les poissons d’eau douce dans cette région. Les inquiétudes des riverains, principalement des gens versés dans l’élevage et les travaux agricoles, sont largement justifiées.

En effet, ce cours d’eau sert à la fois pour abreuver le bétail et pour l’irrigation des parcelles de terres cultivées.

On rappellera qu’un cas similaire de morts massives de poissons avait touché au début des années 2000 l’oued El Kebir, particulièrement dans sa partie allant d’El Ancer à Kheiri Oued Adjoul.

Fodil S.