Jijel - El Milia

Il importe 8 282 unités pour les besoins de son complexe de Bellara Le groupe AQS mise sur la fabrication locale des pièces de rechange



Il importe 8 282 unités pour les besoins de son complexe de Bellara Le groupe AQS mise sur la fabrication locale des pièces de rechange
Les installations du groupe Algerian Qatari Steel (AQS) au complexe sidérurgique de Bellara, jijel. © D.R

Dans le cadre du plan d’action de l’université industrielle créée en 2019 par le ministère de l’Industrie, une première liste des pièces mécaniques importées par AQS a été élaborée et transmise à la zone industrielle de Constantine pour leur éventuelle fabrication dans ce site.

Le groupe Algerian Qatari Steel (AQS), créé en 2013 dans le cadre d’un partenariat entre l’Algérie et le Qatar, qui exploite le complexe sidérurgique de Bellara, à El-Milia (Jijel), prévoit de recourir à la fabrication locale des pièces consommables de rechange dont il a besoin pour l’entretien des différentes unités de cette grande installation industrielle.

Cette option s’inscrit dans le cadre du plan d’action de l’université industrielle, créée en 2019 par le ministère de l’Industrie et des Mines, et actuellement composée de 14 groupes industriels représentant, entre autres, les industries mécanique, métallurgique, pharmaceutique, électronique, pour ne citer que ces filières industrielles.

AQS a justement été retenu pour être le fer de lance du plan d’activité, conçu par cette université pour représenter les compétences globales des métiers de l’industrie. C’est ce qu’indique le Dr Fifi Ghrieb, du Groupement Algeria Corporate Universities, qui fait part de “l’élaboration d’un plan de tous les produits industriels importés en Algérie à l’effet de les fabriquer localement”. C’est le cas d’AQS, a-t-il ajouté, qui importe pour les besoins de son complexe 8 282 pièces de rechange de différents produits industriels, entre autres mécaniques, chimiques, des microprocesseurs et autres matières.

Selon le Dr Ghrieb, une première liste des pièces mécaniques importées par AQS a été élaborée et transmise à la zone industrielle de Constantine pour leur éventuelle fabrication dans ce site qui, a-t-il précisé, “possède un tissu industriel pouvant répondre aux besoins d’AQS en matière de ces pièces”. À AQS, la valorisation des déchets industriels avec la participation de centres de recherche universitaire est également retenue dans le cadre des activités de l’université industrielle, selon les précisions du même interlocuteur.

Dans le cadre du même plan d’activité de l’université industrielle, il a été demandé à AQS, a ajouté le Dr Ghrieb, de “mettre en place le premier conseil des experts mixtes du complexe sidérurgique de Bellara, qui va servir comme dask force dans le domaine du développement des compétences, de l’expertise et de l’accompagnement industriel”.

Autant dire que l’objectif de la création de l’université industrielle reste la réduction de la facture d’importation en offrant l’opportunité à des microentreprises locales de fabriquer les produits industriels importés.

L’université industrielle est ainsi appelée à élaborer un référentiel des compétences et des métiers de la maintenance, le lancement d’une opération de reverse engineering à travers l’élaboration de la première liste des pièces industrielles importées et l’élaboration de l’annuaire des déchets industriels à l’effet de mettre en place une passerelle entre le monde socioéconomique et le monde de la recherche universitaire.







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