«Le potentiel actuel de l’Algérie en hydrocarbures est suffisant pour au moins plusieurs dizaines d’années», c’est ce qu’a a affirmé, jeudi le ministre de l’Energie et des Mines, lors de son déplacement à Alrar (Illizi) à l’occasion du 40e anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures. Les réserves actuelles, selon ses propos peuvent «largement répondre aux besoins du marché à très long terme et le potentiel actuel de l’Algérie en hydrocarbures est suffisant pour au moins les 200 à 300 prochaines années, si les réserves conventionnelles et non conventionnelles (sables itumineux et gaz schisteux) sont prouvées», a-t-il affirmé sur ce point. Il a indiqué également que les ressources nationales en énergies non conventionnelles étaient très importantes, ajoutant qu’actuellement «l’Algérie est en phase d’évaluer ces potentiels». Ces potentiels en hydrocarbures et les réserves sont exploités principalement par le groupe Sonatrach. Pour cela, ce groupe, comme l’a précisé M. Yousfi, «doit réussir son entrée dans le 21e siècle à travers notamment la maîtrise des technologies et de l’engineering ainsi que le développement de la formation et des ressources humaines». Les bases Sonatrach en Libye ne sont pas affectéesLe ministre s’est montré rassurant concernant les activités du groupe Sonatrach en Libye, secouée depuis plusieurs jours par des violences. «Sonatrach continue ses opérations en Libye et ses activités n’y seront pas affectées par ces troubles», a assuré M. Yousfi. Dans ce sens, il a rappelé que Sonatrach est à sa deuxième découverte en Libye. Par ailleurs, le ministre indique que l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) prendra des mesures pour sécuriser le marché pétrolier en cas de perturbations dans l’approvisionnement. «Je ne pense pas qu’il y aurait une perturbation notable (du marché) en raison de ce qui se passe en Libye. Mais si une perturbation réelle est constatée, l’Opep prendra des décisions pour sécuriser le marché La nationalisation des hydrocarbures, une décision courageusePar ailleurs et au sujet de la nationalisation des hydrocarbures, le ministre a souligné qu’il s’agissait «d’une décision courageuse prise dans un contexte difficile marqué par un important déficit national de cadres qualifiés», parallèlement au départ massif des ingénieurs et techniciens étrangers au lendemain du 24 févier 1971. Cette décision avait placé Sonatrach «au cœur du processus de développement économique et social de l’Algérie à travers son efficace contribution au financement de ce développement». Interrogé sur le potentiel des ressources nationales en hydrocarbures, le ministre a, d’abord, affirmé que les doutes liés à un éventuel déclin de ces ressources fossiles «doivent être levées».
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Posté par : sofiane
Ecrit par : Synthèses Abbas A. H.
Source : www.horizons.com