Guelma - Revue de Presse

Silence du ministère de la Justice




Sa demande de libération conditionnelle, introduite le 6 février dernier auprès de la cour de Khenchela, semble avoir été mise aux oubliettes. Trois mois après son dépôt, cette demande reste lettre morte. Le collectif LMG pour la libération de Mohamed Gharbi ne cache pas son inquiétude quant à  la lenteur constatée dans le traitement de cette affaire, s'interrogeant sur le «retard» de la prise de décision par le ministre de la Justice. Lequel ministre a été saisi par le collectif le 20 avril dernier pour connaître les raisons de ce retard, en vain. Le collectif souligne, dans un communiqué rendu public hier, que le délai fixé par la réglementation pénitentiaire pour ce genre d'affaires est largement dépassé. Réaffirmant sa mobilisation jusqu'à la libération de Mohamed Gharbi, le collectif a réitéré son appel au ministre de la Justice pour intervenir rapidement, avant que l'état du condamné «ne le trahisse».
Moujahid, patriote et officier de l'armée algérienne à  la retraite, Mohamed Gharbi a été condamné à  mort pour le meurtre d'un repenti qui le menaçait à  Souk Ahras. Le 21 janvier 2004, le tribunal criminel de Guelma avait condamné Mohamed Gharbi à  20 ans de réclusion criminelle. Ayant fait appel le 27 mars 2007, à  la surprise générale, la cour d'appel a aggravé sa peine en le condamnant à  perpétuité. En décembre 2010, il a bénéficié de la grâce présidentielle commuant sa peine en 20 ans de prison. Mohamed Gharbi a purgé, jusqu'en février dernier, la moitié de sa peine. Et depuis, il attend une libération conditionnelle qui tarde à  venir…
 


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