Guelma - A la une

Le père des frères Guendouz en grève de la faim



Un malheur est entré dans cette famille du fait d'une justice devenue bureaucratie froide et aveugle.Rachid Guendouz, le père de El Hachemi et Slimane, deux frères condamnés, après appel, par la cour de Guelma à dix ans de prison ferme pour «tentative d'homicide volontaire», a entamé hier, dans l'après-midi, une grève de la faim illimitée pour demander que la lumière soit faite sur les conditions dans lesquelles ont eu lieu et l'instruction et le procès. Nous lisons sur la banderole affichée à l'entrée de sa maison: «Libérez les frères Guendouz, en prison depuis 6 ans à cause d'une erreur judiciaire». La cour suprême s'est prononcée sur l'affaire le 21/01/2010 par une «(?) annulation du verdict ayant fait l'objet du recours(?) et la réorientation de l'affaire et des parties concernées vers l'instance judiciaire territorialement compétente» (dossier n°551287 du 21/01/2010).
Aucune suite n'a été donnée à cette décision jusqu'à ce jour. Le gréviste énumère, quant à lui, les anomalies qu'il a relevées avant et après le procès. «Le chef d'accusation est loin de la réalité et ce de l'avis de L.S., la victime elle-même, qui défend la version rixe. Mes deux fils n'ont pas été voir le médecin légiste le jour de leur arrestation dans le but de conforter les faits fallacieux inventés par un ex-juge d'instruction qui est aujourd'hui en fuite à l'étranger et un ancien officier de police, muté à une autre wilaya après des dizaines de cabales du genre?» Il parle à profusion des lettres adressées aux différentes instances responsables qu'il dit restées lettre morte. Des signes de déprime chez le sexagénaire étaient visibles, hier, et sa famille craint le pire.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)