Guelma - A la une

La France doit reconnaitre la sauvagerie des crimes commis par ses ainés lors des massacres du 8 mai



Le vice président de la ligue française des droits de l'homme, Gilles Manceron a considéré hier que les massacres du 8 mai 95 à Guelma, Sétif et Kherrata étaient « les plus sanglants de l'histoire de l'Algérie durant la colonisation », assurant que cela restera dans les mémoires et que ses images seront préservées pour les générations futures, 66 ans après les faits.Gille Manceron a déclaré lors de son allocution d'ouverture lors des travaux de la neuvième édition du colloque international sur les massacres sanglants, qui se poursuit aujourd'hui à la bibliothèque centrale de l'université de Gulema, qu'on ne devait pas, tant d'années après ces événements, oublier le sangs des innocents qui a été versé à Guelma et dans de nombreuses autres région d'Algérie, faisant 50 mille martyrs, a cause de ce qu'il a qualifié de « l'usage excessif des armes par l'armée française » à ce moment-la, et sa réponse aux manifestations pacifiques organisées par les algériens, par la répression et la brutalité, durant lesquelles elle a tué de nombreux innocents. L'historien a conclu son allocution intitulée « massacres du 08 mai et d'aout 1955 par l'armée française : la reconnaissance des crimes et l'écriture de l'histoire », en soulignant que ces massacres resteraient une honte pour la France contemporaine, si elle continue à cacher horreur et sa sauvagerie, et si elle tourne le dos à la reconnaissance de ce qu'elle ce qu'ont commis ses ainés, ajoutant dans ce contexte que la reconnaissance des ces crimes et d'autres, « ouvrira une nouvelle page dans les relations entre les deux pays », avant de conclure en s' interrogeant sur le silence du coté des officiels français, sur la question de la reconnaissance et des excuses pour ces massacres ainsi que d'autres, interrogations qui ont été soulevées par la plupart des intervenants lors du premier volet des travaux du colloque.


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