Il était à Guelma

Moussa Touati, président du FNA et candidat à l'élection présidentielle du 17 avril prochain, a animé, hier, un meeting populaire au théâtre régional Triki de Guelma. Devant une salle archi- comble, Touati entamera son discours par une harangue contre les dirigeants actuels, disant que "durant 52 ans, le pouvoir dédaigne le peuple qui n'est pas souverain et il nomme à sa guise les commis de l'Etat qui appliquent à la lettre son despotisme et son autoritarisme ! Les assemblées populaires élues par le peuple sont méprisées et marginalisées car elles sont à la merci des commis de l'Exécutif qui leur dictent leurs ordres !".Aussi, le conférencier plaide pour le rétablissement du peuple dans ses droits légitimes et il dénonce la dilapidation des ressources naturelles du pays au profit d'un cercle restreint des décideurs qui sacrifient l'avenir des générations montantes. "Nos usines et nos complexes économiques agonisent, ils sont bradés à des investisseurs étrangers soucieux de leurs intérêts. Notre autosuffisance alimentaire n'est pas assurée et nous dépendons des pays étrangers qui nous fournissent des produits de mauvaise qualité contre des milliards de dollars et d'euros ! La corruption s'est généralisée à tous les secteurs et elle est planifiée par les décideurs qui se remplissent les poches !" Par ailleurs, Moussa Touati estime que la France continue à tirer les ficelles dans la gouvernance nationale. "Nos anciens colonisateurs choisissent depuis 52 ans les dirigeants de l'Algérie et ils les imposent en faisant fi de la volonté du peuple qui est livré à la paupérisation et à la misère !", dira-t-il.D'un ton enflammé, l'orateur souligne que le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, fera une escale début avril à Alger pour donner des directives à nos dirigeants actuels. Il affirme que "la France, pour sa part, encourage le 4e mandat de Bouteflika pour sauvegarder ses intérêts". Devant une assistance nombreuse, le secrétaire général du FNA conclura son meeting par appeler la population à aller voter en masse. "Un déclic salutaire est attendu pour signifier la fin de mission au cercle présidentiel et c'est pourquoi j'invite les électeurs à se rendre massivement aux urnes", a-t-il conclu.NomAdresse email