Guelma

De nombreux citoyens se sont rapprochés de nous pour dénoncer l'état de déliquescence dans lequel sont plongés leurs immeubles collectifs et ce, à la suite du retrait définitif des femmes de ménage par les services de l'OPGI. Pour des raisons indéterminées, cet organisme public a décidé de ne plus assurer l'entretien et le nettoyage à grande eau des cages d'escaliers et des parties communes ainsi que la prise en charge de la facture Sonelgaz des minuteries. Cette défection a engendré un relâchement avéré de l'hygiène puisque les locataires et les propriétaires refusaient de se cotiser pour recruter une femme de ménage. Selon nos interlocuteurs dans plusieurs immeubles les familles avaient retroussé leurs manches, car elles ont suppléé ce personnel d'entretien et d'un commun accord, la gent féminine nettoie à grande eau, une fois par semaine, les paliers et les cages d'escaliers. D'autres ont trouvé un terrain d'entente puisqu'ils déboursent chacun la somme de 200 DA par mois pour payer une femme de ménage. Toutefois, de nombreux bâtiments sont sales depuis des mois sans susciter un déclic des familles qui acceptent cette situation peu reluisante. Nos interlocuteurs nous affirment qu'ils continuent à verser régulièrement les frais de charges à l'OPGI ! Ils lancent un appel aux autorités locales pour la prise en charge de leurs légitimes doléances.H BNomAdresse email