La récente décision d'annuler les intérêts à l'octroi des crédits dans le cadre de la création de microentreprises Ansej (Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes) n'a pas eu les répercussions positives attendues dans la wilaya de Guelma», a déclaré le directeur de l'antenne - Ansej de la wilaya de Guelma lors d'un point de presse organisé mercredi dernier en son siège.Et pourtant, nous dit-on, le crédit avec un taux d'intérêt, aussi bas soit-il, était pour la plupart des jeunes, un frein à l'investissement. La revendication de le voir purement et simplement annulé, pour des raisons strictement religieuse a été entendue puis décrétée le 2 juillet dernier. La création de micro entreprise dans cette wilaya est en nette régression par rapport aux années précédentes. Selon les chiffres, le nombre de mico-entreprises avalisées par l'Ansej et financées par les banques, est passé de 1206 projets en 2011 à 765 pour l'année 2013 avec un pic non négligeable de 2224 projets financés en 2012.La création d'emploi, selon la même source, a suivi le tracé de la courbe. Quant aux raisons qui ont provoqué cette chute, les responsables du secteur évoquent la saturation de certains créneaux d'activité, très demandés par les jeunes.Il s'agit du transport public, le transport frigorifique, la bijouterie, la location de véhicules touristiques, d'engins, de matériels informatiques et de taxi. Dans ce contexte il a été décidé récemment par la commission de sélection de validation et financière (CSVF) de geler les huit activités et l'encouragement d'autres secteurs porteurs tel l'agriculture.Dans cette optique, le directeur de l'antenne Ansej de Guelma évoque certaines contraintes qui freinent, elles aussi, l'essor des porteurs de projets dans l'agriculture. «Le premier rempart est le foncier. Les jeunes, pour la plupart, n'arrivent pas à obtenir un bail de location et encore moins de disposer d'un titre de propriété d'une terre agricole. La sanction est immédiate, leur projet n'est pas avalisé », dira-t-il.Les créneaux dans l'agriculture occupent le bas du tableau avec 182 micro entreprises créées entre 2011 et 2013, alors que le transport public est à la première place avec 1949 projets accrédités suivis des prestations de service, avec 1357 projets.
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Posté Le : 11/01/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Karim Dadci
Source : www.elwatan.com